En mars, ne dépense pas tout à Las Vegas... Un adage inventé de toutes pièces, mais que pourraient faire leur les joueurs de tennis français engagés sur la tournée américaine du mois de mars. Entre les tournois d'Indian Wells et de Miami, ils disposent d'un laps de temps suffisamment long pour profiter de l'Amérique. L'Équipe a demandé à plusieurs joueurs français leurs meilleurs souvenirs. Où l'on apprend que Jo-Wilfried Tsonga attire un certain type de femmes...
Habitué des tournois d'Indian Wells en Californie et de Miami en Floride, le numéro 2 français Jo-Wilfried Tsonga a bien évidemment quelques anecdotes à raconter. Et pas des moindres. Grand, physique musclé et sourire charmeur, Jo ne laisse pas indifférent. Surtout les dames d'un certain âge... "À Indian Wells, à l'hôtel Esméralda, où on dort, c'est hallucinant : je me fais toujours alpaguer par des femmes de 55 ou 60 ans ! C'est réputé pour ça. Ces retraitées qui viennent, boivent et font un rentre-dedans incroyable ! !", confie le tricolore au site Internet de L'Equipe.
Et il n'est bien évidemment pas le seul à avoir quelques anecdotes savoureuses. Sébastien Grosjean, finaliste à Miami aujourd'hui rangé des raquettes, revient sur une nuit passée à Indian Wells avec Nicolas Escudé et Arnaud Clément, l'actuel capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis. Un steak house, quelques verres et une fin de soirée à 2h du matin. De quoi avoir une belle histoire à raconter : "À l'époque, je devais être dans le top 8, car j'avais une Mercedes avec le logo du tournoi, qu'ils prêtaient aux têtes de série. Je vois une voiture de flics qui nous suit, sans gyrophare. Je roule tranquille, et un peu avant l'arrivée à l'Esméralda, ils nous arrêtent. Sauf qu'Arnaud était parti du resto avec un verre à la main ! Du coup, il le vide dans la voiture et il le cache sous le siège ! (Rires.) Le flic arrive, je lui montre mon permis de Floride, et là, il me fait faire tous les tests : tenir sur une jambe, sur l'autre, compter de mille à mille trente en anglais..." Heureusement pour lui, Sébastien Grosjean n'a pas bu. Le policier termine son contrôle et décide alors d'escorter la voiture jusqu'à l'hôtel des joueurs !
Gilles Simon, un temps 6e mondial, a lui aussi connu la folie de la tournée US. Son anecdote concerne Miami et son tournoi. Un tournoi connu pour ne pas draîner qu'un public de connaisseurs, certains étant là simplement pour chasser l'autographe, attendant les joueurs devant le Players Lounge. "T'as presque l'impression d'être un singe à qui on va jeter des cacahuètes", confie le Français. Mais cette méconnaissance peut parfois jouer des tours : "Une année, Enzo, le frère de Jo [Tsonga, NDLR], arrive. Il lui ressemble un peu et, en plus, il se pointe avec une casquette. Et là, les mecs deviennent dingues : 'Tson-ga ! Tson-ga !' Enzo se fait tout petit, mais on lui dit tous : 'Hey, tu nous fais rêver si tu signes les autographes ! ' Il hésite mais finit par y aller. Eh bien, à vingt centimètres de lui, ils n'ont pas fait la différence ! Ils devenaient hystériques : 'Thank you, Jo-Wi !' Évidemment, le meilleur moment, c'est quand Jo est arrivé, deux minutes plus tard..."
Pour d'autres anecdotes sur la tournée américaine des joueurs et entraîneurs français, rendez-vous sur le site Internet de L'Équipe !