Il a bien une raquette de tennis à la main, mais il a oublié tout le reste : ambassadeur décidément très prisé, Jo-Wilfried Tsonga prouve qu'il peut vraiment payer de sa personne pour une pub qui le mérite. Quitte à poser... intégralement nu.
C'est dans les pages intérieures de l'édition britannique du magazine Cosmopolitan que l'image a surgi, mais elle n'a pas tardé à traverser la Manche, reproduite notamment chez nos confrères du Figaro. On y voit le Français, numéro 19 mondial, poser nu debout sur un promontoire rocheux face à la mer, de profil, les muscles abondant de son corps bodybuildé saillant, dans une posture de sculpture grecque classique. Un apollon dans toute la splendeur de sa virilité et de sa perfection plastique, mais aussi avec les petits détails qui trahissent le fait qu'il porte habituellement polos et shorts : les marques de bronzage.
Si l'exercice prouve que Jo-Wilfried Tsonga est à l'aise dans et avec son corps, lui qui jouait les travelos pour la fête rituelle du tournoi de Monte-Carlo en avril (en marge duquel a été prise la photo), il ne s'agit pas d'un acte d'exhibition gratuit : il est en réalité le troisième tennisman, après les Espagnols Robredo et Verdasco, à s'exposer en tenue d'Adam pour une campagne de lutte contre le cancer relayée par la revue.
Comme quoi, le Frenchie n'a pas fait le buzz chez nos voisins ces derniers jours qu'en éliminant Rafael Nadal en quart-de-finale du tournoi du Queen's... Finaliste vaincu par Andy Murray, et sorit dès le premier tour à Eastbourne dans la foulée par le surprenant Stepanek, Jo-Wilfried Tsonga risque de recevoir quelques sifflets laudateurs et gourmands lors de son entrée en lice à Wimbledon...
Confirmant l'impression laissée par l'image, la petite interview qui l'accompagne ne s'encombre pas d'habillage : oui, il aime ses fesses, et non, il ne refuserait pas une nuit de sexe avant un match si la partenaire vaut le coup ; et ce d'autant plus qu'il ne pourrait "jamais choisir entre le sexe et le tennis". Euh... il chercherait pas un peu à provoquer les rencontres, le Jo ?!