Si les apparitions du roi Juan Carlos Ier d'Espagne, depuis son abdication en juin 2014 au profit de son fils le roi Felipe VI, sont comptées, il y a bien une tradition - loin de plaire à tout le monde - pour laquelle il a toujours de l'énergie : la tauromachie. Deux petites semaines après sa dernière sortie à la corrida, aux arènes d'Illescas, avec l'infante Elena , l'ancien monarque retrouvait vendredi 22 mars 2019 sa fille aînée et les deux enfants de celle-ci à Madrid pour la présentation à la presse des affiches de la feria de San Isidro, le grand rendez-vous du genre dans la capitale.
Sans doute heureuse de s'associer à cet événement fort de la vie publique, elle qui, en début d'année, s'est accrochée avec son frère Felipe et sa belle-soeur Letizia concernant notamment le peu de place qui lui est faite dans l'agenda royal, l'infante Elena d'Espagne était accompagnée de son fils Felipe "Froilan" et de sa fille Victoria Federica de Marichalar, fruits de son mariage passé avec Jaime de Marichalar et qu'on voit eux aussi régulièrement aux arènes. Signe que c'était une grande occasion, le jeune homme était particulièrement élégant, en costume, auprès de sa cadette, en robe à pois et blazer.
Juan Carlos Ier, lui, a attiré l'attention pour une autre raison : le roi présentait une ecchymose sous l'oeil gauche, légèrement au beurre noir, et un pansement. D'après le journal ABC, ces stigmates résulteraient d'une récente intervention pour lui enlever une tâche sur la peau... Pas de quoi l'empêcher, toujours aidé d'une canne dans ses déplacements en raison de ses articulations fatiguées (hanches et genoux), d'assister au gala de présentation de la prestigieuse feria aux arènes de Las Ventas.
Il y a d'ailleurs été accueilli par une véritable ovation, en présence de personnalités du monde de la tauromachie, à l'instar du matador haut en couleur Juan José Padilla, au visage marqué par les graves blessures qu'il a subies ces dernières années dans l'arène, qui s'est vu remettre un prix. L'infante Elena aussi, d'ailleurs, puisqu'elle s'est vu décerner le prix Femme et Tauromachie, décidément la digne héritière de son père dans ce domaine très traditionnel mais aussi très controversé que Felipe et Letizia, eux, évitent soigneusement.