C'est une histoire à dormir debout... ou presque. Katy Perry est bel et bien poursuivie en justice par Katie Perry, une styliste australienne qui porte quasiment le même nom qu'elle, à quelques lettres près. Et c'est bien ça le problème. Outre des albums - dont le dernier, Smile, est sorti à la fin de l'été 2020 - et places de concert, la chanteuse vend d'amusants objets par le biais de son entreprise Killer Queen LLC. Or, ces produits ont dépassé les frontières américaines et marchent sur les platebandes de la concurrence. Résultat des courses : selon les informations du Sydney Morning Herald, une plainte a été déposée en octobre 2019 pour "contrefaçon de marque". Elle devrait, prochainement, être validée ou non.
Katie Perry a conservé son nom de jeune fille quand elle a déposé le nom de sa compagnie, en Australie, en 2008.... bien avant Katy Perry. Lors d'une séance d'introduction, avant que le procès n'ait lieu, Richard Cobden, l'avocat de la styliste, a expliqué que certains produits Killer Queen LLC ne posaient aucun problème, comme des poupées Barbie ou des sous-verres. En revanche, l'épouse d'Orlando Bloom propose un coffret Special Edition X-Large Pizza Box Kit un peu plus équivoque, comprenant un pyjama orné de pizzas, des colliers, des stylos et des oreilles de chat.
"Nous dénonçons une contrefaçon sur un large éventail de produits", a déclaré. Richard Cobden De son côté, la défense a admis des "similitudes trompeuses" sans toutefois avouer qu'il puisse s'agir de contrefaçon. Katheryn Elizabeth Hudson, alias Katy Perry, a d'ailleurs utilisé son vrai prénom et le nom de famille de sa mère pour construire son pseudonyme. Occupée entre la sortie de son nouvel album et l'éducation de sa petite Daisy Dove Bloom née le 26 août 2020, la chanteuse ne viendra pas témoigner elle-même à la barre. Le rendez-vous est pris, toutefois, pour conclure l'affaire de manière officielle. Et il se pourrait bien que l'histoire prenne une mauvaise tournure pour Katie Perry. Elle a effectivement déposé son nom en 2008, alors que la chanteuse avait déjà acquis une sacré réputation en Australie. Ce qui pourrait être assimilé à "un comportement trompeur" et "une utilisation frauduleuse" de son propre nom...