Depuis une semaine, Eddy Guyot, candidat de la prochaine saison avortée de Koh-Lanta, est accusé d'agression sexuelle par Candide Renard, fille de l'entraîneur de football Hervé Renard, qui figurait également au casting de l'édition. Des accusations graves qui ont poussé TF1 et ALP, société productrice du programme, à interrompre le tournage et à annuler la saison. Auprès de nos confrères de Closer, le jeune homme s'exprime pour la première fois et confie notamment avoir songé au suicide depuis que l'affaire a éclaté.
"Quand j'étais seul à l'hôtel, j'ai sérieusement songé à me suicider. Si j'avais eu un couteau, je me serais coupé les veines", va-t-il jusqu'à dire au cours de son entretien avec l'hebdomadaire à paraître le vendredi 18 mai 2018, repensant à ces heures difficiles avant le retour en France et son audition.
Très ébranlé, Eddy Guyot, qui dénonce une attitude selon lui partiale d'Adventure Line Production, qui soutiendrait davantage Candide et refuserait de divulguer des enregistrements susceptibles de le disculper, pense également à sa femme et au bébé qu'elle porte : enceinte de trois mois, celle-ci s'exprime aussi, dans le même numéro du magazine Closer, pour dire le choc qu'a été l'éclatement de l'affaire, mais aussi sa confiance absolue en son mari, "incapable de faire une telle chose". "Je demande réparation, assène Eddy Guyot. Ma femme est traumatisée : elle est enceinte et elle se réveille toutes les nuits. Aujourd'hui, elle est suivie par une psychologue. Pour ma part, mon image est salie par cette histoire. Pour les gens, je resterai celui qui a été accusé dans Koh-Lanta et, même si je suis blanchi, cela va me poursuivre."
Rappelons que, depuis le début, Eddy Guyot clame son innocence. À son retour en France, le candidat avait été directement placé en garde à vue dans les locaux du SDPJ de Seine-Saint-Denis. Pour l'heure, il n'y a pas eu de confrontation entre l'accusé et la victime présumée, et aucune poursuite n'a été retenue contre l'aventurier. Eddy Guyot étant domicilié en Meurthe-et-Moselle, l'affaire est désormais traitée par le parquet de Nancy.
Interview à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro de Closer, en kiosques le 19 mai 2018.