On connaît désormais l'identité de la candidate de Koh-Lanta (l'édition qui vient d'être interrompue et annulée aux Fidji) qui a dénoncé des faits susceptibles de relever d'une agression sexuelle - des faits que nie totalement l'aventurier accusé par la jeune femme.
Selon une information exclusive de nos confrères du Parisien, c'est Candide Renard (21 ans), la fille de l'entraîneur de football Hervé Renard, actuel sélectionneur de l'équipe de football nationale du Maroc, qui avait embarqué pour cette nouvelle saison du jeu de TF1 animé par Denis Brogniart et qui accuse un candidat d'agression sexuelle. Une accusation tellement grave que le tournage a été aussitôt interrompu sur décision d'Adventure Line Productions, en accord avec le diffuseur.
Si Candide Renard, actuellement en plein rapatriement avec l'un de ses proches, ne s'est pas encore exprimée, son père a déjà pris la parole auprès de nos confrères. "Il y aura une procédure", a assuré Hervé Renard, qui entraîna notamment en France le FC Sochaux et le LOSC, mais aussi les sélections nationales de Zambie et de Côte d'Ivoire. En effet, comme l'avocat d'ALP l'avait signifié à France Info ce vendredi, des suites judiciaires en France étaient à prévoir étant donné que le présumé incident s'est produit entre deux ressortissants français.
Pour rappel, c'est peu après le début du tournage de cette future édition de Koh-Lanta, après la 4e journée de l'aventure, que Candide Renard a utilisé le talkie-walkie de secours pour dénoncer à la production une agression sexuelle qui serait survenue quelques instants plus tôt, en pleine nuit, sur le camp. ALP a aussitôt exfiltré les candidats, séparément, puis a annulé la suite du jeu.
Alexia Laroche-Joubert, à la tête de la société ALP, avait communiqué ce vendredi 11 mai pour mettre fin aux rumeurs : "Dans la nuit du 4ème au 5ème jour de tournage, une concurrente a fait état de faits susceptibles de relever d'une agression sexuelle ; Ces faits sont formellement contestés par le concurrent concerné. Nous ne sommes ni juge, ni procureur et tenons à respecter la parole de l'une comme la présomption d'innocence de l'autre, raison pour laquelle il a été indiqué hier qu'il ne serait fait aucun autre commentaire."
A noter que contrairement à ce qui avait été annoncé par différents médias, Alexia Laroche-Joubert n'a pas fait le déplacement jusqu'aux Fidji mais s'est entretenue avec ses équipes par visioconférence afin de décider de la procédure à suivre.
Enfin, selon nos informations, le prétendu agresseur, Eddy G., présumé innocent, est désormais défendu par l'avocat Jérémie Assous et nie catégoriquement les faits qui lui sont reprochés.