Emission spéciale le 4 février 2024. Karine Le Marchand était aux commandes du programme Agriculteurs, la crise, sur M6. L'occasion de retrouver Claire, qui avait participé à la saison 10 de L'amour est dans le pré (2015). Très émue, la jeune femme a évoqué sa situation difficile.
La présentatrice de 55 ans a une fois de plus prouvé qu'elle était très engagée dans la cause agricole. Après avoir rejoint des agriculteurs sur la A4 le 29 janvier dernier, Karine Le Marchand a proposé une émission spéciale sur la sixième chaîne afin de recevoir des agriculteurs et des spécialistes pour revenir sur la crise qui touche la profession et livrer des débuts de solution.
Les téléspectateurs ont ainsi pu retrouver Claire, qui élève des oies, des canards, des vaches et des brebis. Un métier qu'elle a débuté il y a douze ans avec beaucoup d'ambition. Mais aujourd'hui, elle serait prête à tout arrêter si cela devenait trop compliqué. La mère de famille n'arrive pas à tout gérer toute seule. Son mari doit donc l'aider à mi-temps, en plus de son métier. "On va dire qu'en moyenne, on travaille 70 heures par semaine pour gagner 500 euros par mois. Ce n'est pas une vie", a-t-elle révélé. Un salaire qui n'a jamais augmenté en dix ans alors "que les charges, comme l'électricité, ont été multipliées par 4". Alors quand l'état a annoncé l'augmentation de la taxe sur le carburant, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Claire faisait donc partie des agriculteurs qui ont manifesté afin de faire entendre sa voix. "Je fais 70 heures par semaine. Mon rêve, ça serait d'avoir 2000 euros par mois, non c'est énorme, 1500 euros", a-t-elle confié à Karine Le Marchand. Et d'ajouter qu'elle rêve de pouvoir prendre des vacances avec ses enfants. "On a des enfants, tous les petits partent en vacances et nous, on ne part pas. Un truc tout con, on est à une heure de la montagne et on ne prend même pas une journée pour aller à la montagne. (...) J'ai eu deux enfants, je n'ai jamais profité de mes congés maternité. J'ai eu des césariennes. J'ai eu la césarienne le mercredi, je répondais au téléphone et le lundi matin à 8 heures, j'étais en train de faire mes colis", a-t-elle poursuivi. Son rêve ? Toucher au moins 1 500 euros et partir ne serait-ce que deux semaines par an. Un rêve qui, on l'espère, se réalisera.