A seulement 29 ans, la superbe princesse Ameerah Al-Taweel d'Arabie Saoudite, épouse du prince prince Al-Waleed bin Talal (âgé de 57 ans et neveu du roi saoudien Abdullah II), s'impose comme une des icônes de la scène philanthropique au Moyen-Orient et dans le monde : après avoir reçu en 2010 le très significatif Humanitarian Award du groupe de presse ITP pour ses actions au sein de la Alwaleed bin Talal Foundation, dont elle est vice-présidente et directrice du comité exécutif, la voilà récompensée depuis peu par le Women Personnality of the Year Award 2012, distinction phare des Middle East Women Leaders Awards attribuée par le Middle East Excellence Award Institute.
Ce prix lui a été remis le 8 mars 2012 par Son Excellence le ministre d'Etat des Emirats arabes unis Reem Al Hashimy au Armani Hotel de Dubai, simultanément à la Journée internationale de la femme, date à laquelle se tient chaque année cette cérémonie visant à promouvoir et saluer l'oeuvre de femmes leaders dans leur domaine (politique, économie, entrepreuneuriat, etc.). Concernant la princesse Ameerah, il vient logiquement couronner une implication récente et de plus en plus visible dans le secteur caritatif, qui a valu à la jeune Saoudienne de faire une entrée fracassante en 4e position du classement annuel 2012 des 100 femmes arabes les plus influentes au Moyen-Orient. Une véritable révélation.
La princesse Ameerah, diplômée (avec les félicitations du jury) de gestion de l'Université américaine de New Haven, a notamment insisté dans son discours de lauréate sur l'importance de la solidarité et de la communication entre femmes, elle qui est une référence dans l'utilisation de Twitter : "Entretenir des liens avec d'autres femmes est l'élément clé qui oriente notre vie. Partager la connaissance en réseau devient naturel pour nous, et cela nous rend plus fortes. J'aimerais féliciter ceux qui agissent au sein du Women Empowerment Group – c'est une louable initiative en matière de formation, d'enseignement, de soutien et d'épanouissement. Qu'on soit à la tête d'une entreprise ou femme au foyer, c'est une bonne plate-forme pour échanger des idées, développer des relations, partager des ressources. C'est un grand privilège pour moi de participer à cet élan unique", s'est félicitée celle qui prône notoirement "l'évolution plutôt que la révolution". Le genre de discours qui en fait une condisciple naturelle des reines Rania et Noor de Jordanie, par exemple.
La princesse Ameerah, par le biais de la Fondation Alwaleed bin Talal, apporte son soutien, son énergie et sa notoriété à de nombreuses actions, aussi bien en Arabie Saoudite que dans le monde (lutte contre la pauvreté, aide en cas de catastrophes naturelles, dialogues des cultures et des confessions, promotion de la place des femmes). Parmi ses actions les plus en vue ces dernières années, on peut citer l'ouverture d'un orphelinat au Burkina Faso (Alwaleed Bin Talal Village), son déplacement au Pakistan pour venir en aide aux victimes des inondations, l'ouverture du centre d'études islamiques à l'Université de Cambridge en présence du duc d'Edimbourg, époux de la reine Elizabeth II (Ameerah avait alors reçu la médaille anniversaire des 800 ans de l'Université en reconnaissance de ses actions philanthropiques), la fourniture d'aides en Somalie... Elle est déjà régulièrement intervenue dans les médias américains pour parler de ses actions, notamment en faveur des droits des femmes et de l'égalité en son pays. En 2011, elle était l'une des intervenantes du forum mondial Clinton Global Initiative, incarnant le vent du changement au Moyen-Orient et dans le Nord de l'Afrique. En France, on avait pu la voir en juillet 2008 lors d'une visite officielle avec son époux pour la pose de la première pierre du département d'art islamique du musée du Louvre, en présence de Nicolas Sarkozy. Un an auparavant, le prince Al-Waleed bin Talal al Saud avait reçu, également au Louvre, une médaille d'honneur des mains de Christine Albanel.
Outre son engagement comme femme leader avec la fondation de son époux, la princesse Ameerah oeuvre également pour l'emploi des jeunes du monde arabe avec l'organisme Silatech, et elle est également membre de l'Association pour les enfants handicapés.
G.J.