L'école de la vie ne lui a pas toujours réussi. Quand elle a obtenu son tout premier rôle au cinéma, dans le film Mes Copines de Sylvie Ayme, Léa Seydoux, 21 ans à l'époque, n'était pas tout à fait adaptée à la vie de plateau. C'est ce qu'affirme Joanne Giger, la scénariste du long-métrage, dans le documentaire consacré à cette création datant de 2006, dans le cadre de la mini-série Dans les coulisses des comédies françaises, diffusée sur BFMTV depuis le 27 juillet dernier.
Ce long-métrage racontait les aventures de Manon, Djena, Aurore et Marie, quatre copines - incarnées par Stéphanie Sokolinski, a.k.a Soko, Djena Tsimba, Léa Seydoux et Anne-Sophie Franck - qui se lancent dans la recherche de la sensualité et des délices charnels pour remporter un concours de danse. Mais l'expérience n'a pas exactement été une partie de plaisir pour tout le monde. "J'ai le souvenir de Léa comme de quelqu'un qui a besoin de son espace, qui a sa vie à elle, qui n'a pas besoin des autres" explique Joanne Giger au micro de BFM.
Elle était un peu devenue le bouc-émissaire du tournage
Avant d'être la comédienne internationale que l'on connaît, avant d'avoir l'opportunité de tourner dans la saga James Bond, d'être repérée par les plus grands, Wes Anderson, Xavier Dolan ou David Cronenberg, Léa Seydoux aurait effectivement eu un comportement "lunaire", quitte à énerver les techniciens. "On venait de la préparer pour une scène puis elle s'allongeait. Elle ne faisait pas attention à ses cheveux et à son maquillage. Elle n'était jamais dans sa marque, souligne la réalisatrice Sylvie Ayme. Pour la danse, elle a eu les plus grandes difficultés pour apprendre à danser. Comme elle était complètement à côté de la plaque, elle était un peu devenue le bouc-émissaire du tournage. Il a vraiment fallu que je mette le holà pour qu'elle ne le soit pas totalement." Il faut croire qu'elle a, depuis, appris de ses erreurs.