Il y a quelques années, Lucie Lucas et son mari Adrien ont fait le pari de s'installer en Bretagne pour y mettre en place une ferme écologique. Très concernée par l'écologie, la comédienne de 35 ans s'est même engagée dans un projet pédagogique et solidaire qui a pour but de créer un éco-village dédié aux produits biologiques et à la médecine douce. Un mode de vie dans lequel elle s'épanouit bien qu'il ne soit pas simple à appliquer au quotidien. La maman de Lilou (en 2010), Moïra (en 2012) et Milo (en 2018) a également rencontré des difficultés à faire comprendre son activisme à son entourage proche.
Lors d'une interview accordée au magazine Biba, Lucie Lucas a révélé s'être notamment déjà "fâchée" avec sa famille à ce sujet. "Parce que j'étais en colère et que mon discours n'était pas audible. (...) Avec mes parents et mes frères, on s'adore, mais depuis que j'ai un discours écolo - donc depuis vingt ans maintenant -, il y a eu beaucoup d'incompréhensions entre nous : ils se sentaient sûrement jugés et agressés par mes convictions. Depuis que l'on a déménagé à la ferme avec mon mari et mes enfants, ça s'est apaisé, parce qu'ils ont pu constater que cette vie était pleine de bon sens et que c'était séduisant", a-t-elle confié.
Les tensions se sont aussi apaisées car la star de Clem (TF1) a su adopter une attitude déculpabilisante. "Il faut essayer d'être un Jedi super zen quand on défend l'écologie, car la moindre colère et l'agressivité se retournent contre la cause. Il faut essayer de ne pas braquer les gens, de sortir du jugement, de ne pas tenter de convaincre à tout prix", reconnaît-elle. Ce désir de voir tout le monde adopter son mode de vie a pu par ailleurs pu lui faire défaut sur les réseaux sociaux. "Pendant très longtemps, je perdais des milliers de followers dès que je parlais d'écologie. Il y a cinq ou six ans, je recevais des trucs du genre : 'Je t'adore mais je déteste le bio' ou 'T'es une actrice, fais des films et reste à ta place'. Les choses changent, aujourd'hui les gens ne me quittent plus ou se sont habitués", a-t-elle encore expliqué.