Le Paris-Saint-Germain défend ses intérêts. Le club de la capitale a demandé à Universal Music de cesser la diffusion du clip Borders de la star britannique M.I.A. La raison ? La star porte dans la vidéo un maillot du PSG sur lequel le sponsor officiel du club, Fly Emirates, a été remplacé par "Fly Pirates". Un préjudice inacceptable pour le club champion de France...
Ce lundi 11 janvier, la star a publié dans son intégralité la plainte du Paris-Saint-Germain reçue le 21 décembre 2015 par Universal et signée de Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club francilien. Quatre pages dans lesquelles le PSG, quintuple champion de France, se plaint de l'utilisation de son maillot dans le clip Borders.
La jolie brune porte en effet un maillot du PSG blanc sur lequel le nom de la compagnie aérienne Fly Emirates a été remplacée par "Fly Pirates", que l'on pourrait traduire par "Pirates de l'air". Dénonçant dans son clip les conditions de migration des réfugiés qui tentent de fuir les combats en Irak et en Syrie en passant par la Méditerranée , M.I.A. associe l'image du PSG à ces problèmes, selon le club.
Une association que ne peut accepter le champion de France en titre, selon sa plainte, qui prend pour exemple plusieurs articles où l'image de ce maillot est décryptée au préjudice du club, propriété de l'émir du Qatar.
M.I.A, qui n'a pas hésité à publier une photo d'elle portant le maillot en question sur son compte Twitter, est ainsi accusée de porter préjudice à l'image du PSG, avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour le club, actuellement l'un des plus populaires au monde.
Le PSG déplore également que son nom soit rattaché à ce que M.I.A. dénonce, alors que le club, via sa fondation, a fait don de 1 million d'euros au Secours populaire et au Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) pour venir en aide aux réfugiés.
Le club demande donc en conséquence que la promotion et la diffusion du clip cessent, que son image ne soit pas utilisée sans son autorisation et qu'une compensation lui soit versée en réparation du préjudice subi.
Ce n'est pas la première fois que la Britannique se voit attaquer par le monde du sport. Son doigt d'honneur lors du show à la mi-temps du Super Bowl en 2012 lui avait valu une plainte de la NFL. Celle-ci lui réclamait plus de 1 million de dollars de dédommagement et des excuses publiques. Un accord avait finalement été trouvé sans que l'on sache les termes de celui-ci. Une situation que n'a pas manqué de rappeler la chanteuse sur son compte Twitter.