Elle s'apprête en octobre prochain à célébrer ses 50 ans de carrière à l'occasion d'une tournée exceptionnelle (accompagnée d'un nouvel album, prévu dans les bacs le 29 septembre). Mais en attendant d'agiter les scènes, Marianne Faithfull fait parler d'elle dans les médias, n'hésitant pas à lâcher quelques petites bombes par-ci, par-là. Connue pour son franc-parler, l'icône des années 1960 s'est en effet épanchée en déclarations fracassantes dans les pages du magazine musical Mojo, auquel elle a assuré connaître l'identité de l'homme à l'origine de la mort de Jim Morrison, leader mythique des Doors emporté en 1971 par une overdose d'héroïne.
Et pour la chanteuse, il ne faut pas chercher le coupable bien loin : selon ses propos, il ne s'agit en effet ni plus ni moins que de l'un de ses anciens boyfriends, un certain Jean de Breteuil, dealer qui fournissait les stars de l'époque en substances illicites. A l'été 1971, Marianne Faithfull se rend à Paris en sa compagnie et d'après son récit, c'est bel et bien lui qui a livré la dose d'héroïne qui fut fatale au célèbre chanteur. "Intuitivement, j'ai flairé les ennuis, se souvient-elle dans les pages de la publication. Il est allé rendre visite à Jim Morrison [dans sa chambre d'hôtel, NDLR] et l'a tué. Je veux dire, je suis sûre que c'était un accident. Le pauvre gars. La came était trop forte ? Ben ouais. Et il en est mort. Je n'en savais encore rien à ce moment-là."
Des déclarations qui ne manqueront pas de raviver les fantasmes autour de la mort brutale de l'un des chanteurs les plus adulés de sa génération. Inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris, Jim Morrison continue de déchaîner les passions aux quatre coins de la planète, sa tombe étant devenue un véritable lieu de pèlerinage sur laquelle se pressent des foules de fans, toujours admiratifs, quarante-trois ans après, de son intemporelle et inaltérable aura rock.