Max Boublil, gros looser : Son meilleur ami lui prêtera-t-il sa girlfriend ?

C'est devenu une habitude, le premier samedi de chaque mois, l'humoriste (et chanteur amateur) Max Boublil nous livre une nouvelle vidéo illustrant l'une de ses chansons aux textes audacieux, décalés et impertinents.

Ainsi, après nous avoir chanté qu'il "se tapait Susan Boyle", qu'il "aimait les moches", et avoir dénoncé les jolies filles au "QI négatif" dans T'es bonne, le sale gosse (de 32 ans, tout de même !) revient avec un nouveau morceau, Prête-moi ta meuf.

Pour ce nouveau extrait tiré de son second album, dans les bacs dès le 11 juin, Max Boublil entre dans la peau d'un boulet qui a le plus grand mal à séduire et qui supplie son meilleur pote de le laisser "croquer la pomme", juste un soir, en lui prêtant sa copine de longue date comme on loue un scooter.

Assis dans son canapé dégustant un plat de frites chauffées au micro-ondes et regardant un épisode de Derrick - sa figure préférée du PAF semble-t-il ! -, il explique sa détresse, sourire au lèvres, presque benêt, sur un air plutôt guilleret : "Prête-moi ta meuf, ça fait deux ans que je crève la faim, laisse-moi juste croquer dans ton pain", réclame-t-il avant de parodier l'hymne des Restos du Coeur, se plaignant qu'il n'existe pas de Restos du Cul. Avec classe, il ajoutera : "Faut faire confiance aux copains, je te la rends avec le plein."

Révélé par la chanson Ce soir tu vas prendre, postée sur Internet en mai 2007, ce trentenaire, qui compile tous les stéréotypes de sa génération, prend rapidement le pari de se produire sur scène, non pas comme chanteur (soyons sérieux !) mais comme humoriste. Et ça marche ! Après avoir triomphé à la Cigale, à la Comédie de Paris, au Théâtre du Gymnase ou encore à l'Européen, il part en tournée et rencontre de nouveau un grand succès. Il investira même, pour la première fois de sa carrière, le Zénith de Paris, pour trois représentations les 23 et 26 décembre prochains.

Découvrez Prête-moi ta meuf, le nouveau délire de l'intenable Max Boublil !

Joachim Ohnona