Max Boublil fusille les bombes sans cervelle

Sur le terrain de la chanson parodique, Michaël Youn avait le monopole jusqu'à l'arrivée de Max Boublil.

Révélé par la chanson Ce soir tu vas prendre, postée sur Internet en mai 2007, ce trentenaire, qui compile tous les stéréotypes de sa génération, prend rapidement le pari de se produire sur scène, non pas comme chanteur (soyons sérieux !) mais comme humoriste. Et ça marche ! Après avoir triomphé à la Cigale, à la Comédie de Paris, au Théâtre du Gymnase ou encore à l'Européen, il part en tournée et rencontre de nouveau un grand succès.

Aujourd'hui, il est de retour avec de nouveaux titres encore plus puissants que celui qui l'a propulsé sur le devant de la scène. Ainsi, après Susan Boyle, J'aime les moches, ou sa fameuse Chanson raciste interprétée lors du festival Rire contre le racisme, il est de retour avec le morceau T'es bonne, dont le clip est au moins aussi hilarant que les paroles qu'il illustre.

"T'es le fantasme de tous les hommes, t'as un corps fait au Photoshop, 200 mètres carrés de poitrine, tes enfants manqueront pas de calcium", chante-t-il, avant de s'en prendre aux contre-performances intellectuelles de la bombe qu'il décrit : "T'es bonne, mais qu'est-ce que t'es conne ! (...) Tu t'en sors pas mieux à l'écrit, C'est la culture que tu fusilles quand tu écris un SMS. (...) T'es une pub pour les contraceptifs, tu as un QI négatif."

Max Boublil va encore plus loin en proposant une seconde partie à cette chanson en "na na na". Pourquoi ? "Pour que toutes les connes puissent la comprendre", explique-t-il.

Ce sale gosse est encore plus performant sur scène que dans ses clips : il se produit tous les jeudis, vendredis et samedi au Splendid à 20h... Courez-y !

Joachim Ohnona