Thierry Demaizières a rencontré Nabilla. Depuis qu'elle a passé plusieurs semaines en prison, Nabilla n'est pas revenue à la télévision. Une grande première qu'elle a réservée à Sept à Huit, ce dimanche 10 avril.
On pète les plombs
Celle qui assure avoir été prise longtemps pour "la conne aux gros nichons" revient sur cette célébrité fulgurante, qu'elle assume toujours, qu'elle ne comprend toujours pas et qui n'est pas tous les jours faciles. Elle a dû changer ses habitudes et cet engouement "dépassait tout". Des choses qu'elle raconte dans sa première autobiographie à venir, Trop vite. Un livre dans lequel elle revient évidemment sur la nuit du drame, cette nuit où tout a basculé pour elle. Et pour son petit ami Thomas Vergara.
Un compagnon qui n'a jamais voulu être surmédiatisé, selon elle. "Quand c'est tombé sur nous, cette célébrité. On n'assumait plus."
Elle évoque cette relation née devant l'écran dans Les Anges de la télé-réalité 5. "C'était comme dans Inception, on ne sait plus ce qui est vrai, ce qui est faux, alors on pète les plombs", explique Nabilla.
La nuit du 6 au 7 novembre 2014, ils ont pété les plombs. Trop fort, trop loin. "Il y avait deux personnes qui s'aimaient très très fort, elles s'étaient perdues, aspirées dans un tourbillon médiatique avec une pression horrible sur les épaules, raconte-t-elle. Du coup, ces personnes ont perdu pied, moi la première." Elle revient sur la cause de la dispute. Thomas était jaloux lorsqu'elle était chroniqueuse dans Touche pas à mon poste. Il la trouvait aguicheuse, provocante et lui reprochait de "faire (sa) pute" à la télé. "Il a le rôle de ce père que je n'ai jamais eu. Il voulait me protéger de tout ça", confie Nabilla, près de pleurer.
Il a failli mourir
Elle a alors attrapé un couteau. Un épisode qu'elle peine à raconter : "Il y a des choses dans la vie qui se passent hyper vite, on n'a pas le temps de réfléchir, pourtant on devrait. Je voudrais que tout s'arrête, je voudrais que tout se calme, qu'on aille bien tous les deux, que ça s'apaise. Mais il y a rien à faire." Elle continue : "J'essaie de faire peur mais en voulant faire peur, il se passe quelque chose... La situation dégénère. Je le blesse aux poumons."
Que s'est-il passé après ? "J'ai peur, je cherche de l'aide, je cours. Mais il ne voulait pas. Il pensait qu'il allait bien, il avait peur de ce que les gens allaient encore dire sur nous. Mais c'était hors de question que je le laisse comme ça. S'il meurt, je meurs aussi. Oui, il a failli mourir", admet la jeune femme de 24 ans.
Alors qu'elle est arrêtée, elle livrera plusieurs fausses versions à la police. Des mensonges parce qu'elle a peur. Elle se perd dans ses mensonges alors qu'elle est incacérée à la maison d'arrêt pour femmes de Versailles. Elle mettra d'ailleurs deux semaines avant d'accepter de sortir de sa cellule pour se rendre à la "promenade". Elle avoue avoir eu peur du regard des prisonnières sur elle. Mais tout se déroulera finalement bien. Un groupe de filles l'accueillent et la traitent alors comme une "fille normale". De ça, Nabilla dit : "C'est magnifique."
Lors des reconstitutions, tout ne se déroulait pas pour le mieux. L'ex-bimbo avait alors envie de se jetter dans les bras de son homme mais n'en avait pas le droit. Elle finit néanmoins par réussir à entrer en contact avec lui grâce au téléphone d'une autre détenue.
Notre histoire a été renforcée
Libéree, Nabilla Benattia n'a pas le droit d'entrer en contact avec son compagnon. Mais ce sera plus fort qu'eux. Le 31 décembre, ils se rejoignent dans un hôtel. Débute alors leur longue cavale pour se voir en cachette loin des paparazzi et de la justice.
Aujourd'hui, elle dit se sentir bien et assure que sa love story avec Thomas a été renforcée par cette terrible histoire. "On veut se marier et avoir des enfants, déclare l'auteur de Trop vite. Je ne veux pas être un exemple je veux seulement revoir mon homme et être heureuse, c'est chiant. On s'aimera toute notre vie, je crois." Pour le reste, tout se trouve dans son livre...