Alors que la première dame de France fait l'objet de vives critiques d'une part, concernant son engagement pour Sakineh, l'Iranienne menacée de lapidation, et d'autre part, pour sa prestation dans le film de Woody Allen, Minuit à Paris (Midnight in Paris) - l'agent de Léa Seydoux vient toutefois de démentir l'information selon laquelle le rôle de la jeune femme n'était pas du tout celui joué par Carlita -, notre président français Nicolas Sarkozy vient de se voir taquiner - voire bousculer ! - par l'hebdomadaire britannique The Economist !
Le magazine a en effet frappé fort en dévoilant une couverture le représentant dans un immense bicorne napoléonien, aux côtés d'une très grande Carla Bruni.
La revue, qui l'avait soutenu en 2007, consacre trois pages et son éditorial à notre chef de l'État, qualifié de "Président qui rétrécit", car l'homme politique "ne semble plus savoir ce qu'il veut", relaient nos confrères du site Rue89.
Le titre, The incredible shrinking président, fait référence au long métrage L'Homme qui rétrécit (The incredible shrinking man), sorti en 1957 et qui raconte l'histoire d'un homme dont la taille diminue à la suite d'une contamination radioactive. A tel point qu'il devient la proie d'un chat puis d'une araignée. Inutile de rappeler que le choix du titre est d'autant plus pertinent que la taille du politicien a toujours été source de complexe en ce qui le concerne...
"Quand Nicolas Sarkozy est apparu pour la première fois dans la conscience politique française, il ne ressemblait à aucun autre dirigeant récent ayant existé dans le pays", écrit le magazine, avant de poursuivre avec mordant : "Quand il est au mieux de sa forme, M. Sarkozy est un politicien exaltant ; à ses pires moments, c'est un opportuniste sans complexe qui tourne en fonction du vent. Avec ses contradictions, difficile de savoir ce qu'il veut réellement, pour peu qu'il le sache lui-même."
L'hebdomadaire (édition du 11 septembre 2010) fait un bilan des actions de Nicolas Sarkozy, en insistant sur une frilosité récente épatante. "Remettez-le dans la bonne direction, quelqu'un !" clame la publication.
Décidément, nos amis les Anglais n'ont pas leur plume dans la poche. Une analyse bien tranchée et une couverture incisive à découvrir dans le magazine à sortir demain.