En plein début de campagne présidentielle, le chef d'Etat Nicolas Sarkozy, qui devrait se présenter à nouveau en 2012, va chercher les voix jusque dans le RER. Pour être proche du peuple, Nicolas Sarkozy a affirmé aujourd'hui lundi 5 décembre qu'un président de la République devait s'occuper "aussi de la vie quotidienne", et "pas simplement des grands problèmes".
La vie quotidienne des Français, c'est en effet les transports en commun. Ainsi le mari de Carla Bruni-Sarkozy, et père de sa petite Giulia, née le 19 octobre dernier, s'est offert un trajet en RER, sur la ligne A, qu'il a pris de Vincennes jusqu'à La Défense. Une demi-heure passée sous terre, en compagnie de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France, et des dirigeants de la RATP et de la SNCF, Pierre Mongin et Guillaume Pepy, co-exploitants de cette ligne. Durant ce trajet, Nicolas Sarkozy a, paraît-il, échangé avec les usagers lambdas, ainsi que des agents de la RATP et de la SNCF. C'est ce que dit L'Élysée.
Bien évidemment, cette démarche n'a pas plu à tout le monde. Le président du conseil général de Seine-et-Marne, Vincent Eblé (PS), a dénoncé une "récupération politique du candidat Nicolas Sarkozy".
C'est pour se rendre au CNIT à La Défense, où il s'est exprimé sur la "modernisation des transports urbains". L'après-midi, c'est son amie Angela Merkel qu'il a rejoint. La chancelière allemande, qu'il embrassait pour Benetton, l'attendait à l'Élysée pour partager un déjeuner de travail sur la crise de la dette dans la zone euro, qu'ils ont fait suivre d'une conférence de presse.
La vie de notre président ressemble finalement à la nôtre aujourd'hui, métro-boulot...