Avant d'être l'un des animateurs les plus bankable de TF1, Nikos Aliagas a parcouru du chemin. De son enfance aux plateaux de The Voice en passant par la Star Academy et les critiques, le plus frenchy des Grecs revient dans L'Obs sur les moments forts.
Issu de l'immigration, il explique honorer la France, ce pays qui a honoré ses parents et qui l'honore aujourd'hui. Toute sa vie, il souhaite ne pas décevoir Andreas Aliagas, son père, un tailleur grec arrivé dans l'Hexagone au début des années 1960. "Gamin, je dormais sur un Clic-Clac dans l'atelier. Oublions tout de suite Cosette, je croyais que tous les enfants étaient logés à la même enseigne. Quand j'allais chez mes copains de classe, qu'ils me montraient leur chambre, je me demandais : 'À quoi ça sert ?' Moi, j'adorais m'endormir pendant que mon père travaillait", raconte l'animateur de 46 ans.
Après Union libre, aux côtés de Christine Bravo, sur France 2, TF1 l'appelle en 2001. Commence alors l'aventure Star Academy. Il se souvient alors de la pression médiatique : "La guerre commence. J'avais eu deux articles dans ma vie, j'en ai soudain 200, tous pourris. Dans je ne sais plus quel canard, peu importe, on voyait Benjamin Castaldi qui sortait du Loft avec son 7 d'or en main, et moi, dans les flammes." Il évoque la "violence inouïe", du jour au lendemain. Les gens qui lui "tapaient dessus". À cette période, il peut néanmoins compter sur le soutien d'Etienne Mougeotte et Patrick Le Lay. Un soir, sa mère lui demande alors de ne pas se plaindre et de se battre. Ce qu'il fait. Il renverse alors la vapeur : au bout d'un mois, la Star Ac' prend.
Aujourd'hui, il est aux commandes de The Voice, plateau de 17 caméras. Soumis aux audiences, il les regarde tout en gardant sa spontanéité. Avec en tête, ce qu'il doit faire pour rester à sa place : "Chaque jour peut être mon dernier. Mais je ne fais pas ce que je fais à n'importe quel prix."
Aujourd'hui, c'est aussi dans la photographie qu'il trouve son bonheur. Celui qui cartonne sur Europe 1 a vite compris qu'il voulait s'amuser de la vie. "Je m'amuse, je fais de la photo, je ne suis pas un chanteur professionnel mais je sors un album et je pars en tournée pour 50 dates avec le fils de Leonard Cohen", explique-t-il. Et c'est auprès de son épouse et de sa fille Agathe (3 ans) que Nikos s'amuse le plus.