Patricia Kaas, sa rupture avec Yannick Alléno : "J'y suis pour beaucoup"

A l'approche de la cinquantaine, Patricia Kaas prend un nouveau départ. La chanteuse qui s'est confiée au magazine Gala, en kiosques cette semaine, a expliqué comment le burn-out, qu'elle a fait après sa tournée hommage à Edith Piaf, lui a permis de rebondir après des années de souffrance. Pendant près de trente ans, Mademoiselle chante le blues a porté le deuil de sa mère sans parvenir à le faire. Grâce au succès de ses chansons, de ses tournées et portée par l'amour de son public, elle a réussi à longtemps noyer le poisson.

Mais il y a deux ans, ébranlée par la mort de sa chienne Tequila, "l'enfant qu'elle n'a jamais eu", Patricia Kaas s'effondre. Un mal pour un bien puisqu'elle est parvenue à se reconstruire grâce à la thérapie et revient aujourd'hui plus apaisée, et en phase avec elle-même. Cette épreuve lui a permis de prendre le recul nécessaire pour affronter les déceptions de la vie, depuis son incapacité à porter la vie jusqu'à l'échec de ses relations amoureuses passées.

"Je pense à Cyril [son ancien manager Cyril Prieur] avec qui j'ai été pendant pratiquement quatre ans et qui, depuis, est mon meilleur ami et l'un de mes deux managers. Avec Yannick [le chef Yannick Alléno], on a gardé une vraie tendresse. Ca ne se finit donc pas toujours mal, mais ça ne finit pas toujours en phase...", a-t-elle avoué. Pour autant, l'interprète D'Allemagne ne rejette pas la faute sur les autres. "Maintenant, je pense que j'y suis pour beaucoup. Pendant toutes ces années, j'avais un problème avec moi-même, alors quand tu ne t'aimes pas, comment peux-tu aimer quelqu'un?", a-t-elle reconnu.

Sans doute le meilleur est-il à venir pour la chanteuse qui s'apprête à repartir en tournée, dès le mois de janvier prochain pour interpréter les morceaux de son nouvel album éponyme, à paraître le 11 novembre. "Libérée d'un poids", Patricia Kaas laisse même la porte ouverte au mariage : "Ca ne m'a jamais vraiment fait rêver... Mais peut-être que ça peut encore arriver".

Coline Chavaroche