Depuis 1997, Patrick Simpson-Jones – né d'un père britannique et qui a grandi en partie en Angleterre – vit à Key Biscayne, un petit village de Floride, aux États-Unis. Loin de son pays natal, l'homme de 69 ans s'épanouit pleinement et ne regrette en rien d'avoir poser ses valises outre-atlantique. Mais malgré cette décision qui a changé sa vie, l'animateur n'a pas oublié d'où il vient. Interrogé par le magazine Gala, il est revenu avec beaucoup de tendresse sur ses années au sein de Récré à 2, puis du Club Dorothée. Pour lui, le souvenir est intact et toujours aussi beau.
"J'ai beaucoup aimé Dorothée, dans tous les sens du terme, on a été très proches", commence-t-il avant d'affirmer avoir été "amoureux" de la pétillante blonde. "Elle a sans doute été l'une des personnes les plus importantes de ma vie. Je l'ai suivie sur TF1 et je garde un grand souvenir de cette période", se confie-t-il. Pourtant, il l'admet sans peine, cela n'a pas été facile tous les jours : "C'était énormément de boulot, mais c'était un privilège de travailler dans ces conditions. On était les personnalités les plus connues de la télévision française."
Quand il décide finalement de partir s'installer aux États-Unis, beaucoup n'ont pas compris sa décision : "Tout le monde m'a dit que j'étais un fou furieux. Mais ma fille était ce qu'il y avait de plus important pour moi et je pensais qu'elle aurait davantage de possibilités aux États-Unis qu'en France, ce qui s'est avéré exact. Elle avait 8 ans quand j'ai arrêté, elle en a 30 aujourd'hui et s'éclate. Elle a une vie extraordinaire", se félicite-t-il.
Par la suite, Patrick Simpson-Jones s'est épanoui dans le doublage, il est même devenu correspondant pour la télévision espagnole. Pourtant, il ne parviendra plus jamais à percer dans l'Hexagone : "Je n'ai pas pu collaborer avec les chaînes françaises car même si je parle quatre langues couramment et que je peux interviewer n'importe quelle personnalité, j'ai gardé l'étiquette du Club Dorothée. Personne ne me voyait interviewer Obama ! C'est aussi pour ça que j'ai quitté la France où on a tendance à classer les gens", déplore-t-il.
Aujourd'hui Patrick Simpson-Jones l'affirme, il ne regrette rien et profite pleinement de son anonymat : "Je n'ai jamais eu le blues des lumières", assure-t-il avant de révéler ses futurs projets. "À 70 ans, je démarre une nouvelle carrière : j'écris un film qui devrait être tourné au printemps. C'est une nouvelle expérience qui me passionne. La retraite ? Très peu pour moi", conclut-il, malicieux.