Face au froid, de la météo et du deuil, la chaleur humaine, celle notamment de Stéphanie de Monaco et Pauline Ducruet. Mère et fille étaient réunies vendredi 29 novembre 2013, avec à leurs côtés le prince Albert, de nombreuses personnalités monégasques et les affiliés de l'association Fight Aids Monaco, sur le parvis du Musée océanographique de Monte-Carlo pour rendre un hommage ému aux victimes du sida.
Inlassable combattante de ce fléau, qu'elle affronte par le biais de son action à la tête de Fight Aids Monaco depuis bientôt 10 ans et en tant qu'ambassadrice spéciale d'Onusida, mais aussi via ses rendez-vous radiophoniques mensuels Jungle Fight (Radio Monaco), son altesse la princesse Stéphanie, comme chaque année à la même période, intensifie sa présence sur le terrain en amont de la Journée mondiale contre le sida, le 1er décembre.
Si on peut s'attendre à voir à nouveau sa fille aînée Pauline l'épauler, comme en 2012, lors du gala de Fight Aids Monaco qui se tiendra dimanche soir au profit des actions de l'association, toutes deux étaient déjà alliées pour le devoir de mémoire. En 2013, l'organisme que préside la princesse Stéphanie a eu la douleur de perdre quatre de ses affiliés, et c'est avec émotion que Stéphanie, Pauline et le prince Albert II de Monaco ont assisté au dévoilement de huit courtepointes (des couvertures ornementales) composées chacune de huit toiles, chaque toile étant un hommage à une personne disparue. "Il faut assister à un déploiement de courtepointes pour ressentir l'émotion qu'il génère, a témoigné avec ferveur la princesse Stéphanie auprès de nos confrères de Monaco-Matin. Pour les personnes qui ont fait ces courtepointes, c'est une manière assez belle de faire leur deuil. Une façon également de pouvoir extérioriser ce que les malades décédés représentaient pour elles."
Visiblement réfrigérée, en jupe courte et manteau léger, bien que la manifestation se soit déroulée en début d'après-midi, Pauline Ducruet, âgée de 19 ans et inscrite dans une école de mode à Paris, se tenait tout contre sa mère. Attentive et protectrice, cette dernière, qui s'occupe quotidiennement des éléphantes rescapées Baby et Nepal qu'elle a sauvées et recueillies à Roc Agel, l'a aidée à ajuster son écharpe rouge, symbole de la lutte contre le sida imitant le fameux ruban rouge, dans un geste d'amour maternel très touchant.