Les adorateurs des émissions d'aventure sont servis en ce moment : entre Koh Lanta, le choc des héros sur TF1 (commencé depuis un mois) et Pékin Express, la route du bout du monde qui a débuté hier sur M6, tout le monde trouve son compte !
Cette cinquième édition de Pékin Express, considérée comme la plus ardue par le présentateur Stéphane Rotenberg, est peut-être aussi l'une des plus drôles : le lancement d'hier était d'ailleurs un cocktail très bien réussi.
Résumé de ce premier épisode : En route pour Quito et Baños (Équateur)
Premier jour : Abandonnés dans divers coins de la jungle amazonienne, les dix binômes doivent effectuer un trek de cinq kilomètres pour rejoindre Stéphane Rotenberg. Pour connaître le chemin à se frayer dans cette masse de feuillages, chaque binôme rencontre un Indien (moment culte ! Le couple gay a offert des chaussures à son indicateur !) qui leur dessine un logo qui se retrouve sur certains arbres de la forêt à suivre. Le périple est difficile, Quyen est même malade et vomit (beurk !). In fine, le premier duo à terminer le trek est le couple belge Fabrice et Nicolas. Ils gagnent le droit d'accéder directement à l'épreuve d'immunité et de passer du temps dans la tribu Huaorani.
Les autres doivent faire du stop (et sortir tout leur vocabulaire espagnol pour se faire comprendre) afin d'atteindre la première ville-étape, Quito (capitale de l'Equateur).
A 17 heures, leur balise sonne et tout le monde doit descendre de son moyen de locomotion pour trouver un hébergement plus ou moins confortable pour la nuit : certaines familles locales accueillent volontiers ces globe-trotteurs et partagent même un repas avec eux, quand certains candidats font face à un "non" catégorique ! Heureusement, certains aventuriers, Anne-Marie et Chloé pour ne pas les citer, ont au moins pensé à déjeuner avant : avec leur budget d'un euro par jour et par candidat, Chloé décide d'acheter notamment des chips et dépense ainsi son budget pour trois jours !
La nuit est difficile pour quelques binômes, notamment Hoang et Quyen qui ont dormi dans une grange sans lumière.
Deuxième jour : Le lendemain, Quyen, qui était malade au début de l'aventure, se sent toujours mal et a des difficultés respiratoires. Le médecin de l'aventure doit intervenir et diagnostique une possible angine qui pourrait forcer Quyen à abandonner. Heureusement, il n'en est rien. La matinée entamée, elle et son frère Hoang reprennent leurs disputes régulières parce qu'il n'ont pas trouvé de moyen de locomotion pour rejoindre Quito (voir vidéo) ! De leur côté, Fabrice et Nicolas, les privilégiés, quittent leur tribu Huaorani en laissant un petit cadeau aux indigènes : du vernis rose ! La question que tout le monde se pose c'est : pourquoi diable ont-ils du vernis dans leur sac?
L'arrivée à Quito est périlleuse mais trois équipe se qualifient pour assister à l'épreuve d'immunité sur une place publique : Fabrice/Nicolas, Cécilia/Mathieu (le couple de sportifs) et Christophe/Florian (père et fils). Ils vont devoir tester leur espagnol, grimper à un mât érigé sur la place de la capitale (sur laquelle une kermesse se déroule) et faire sauter une piñata. Ce sont finalement Cécilia et Mathieu qui remportent l'immunité, ce qui ne les empêche pas de devoir rejoindre Baños, nouvelle ville-étape.
Troisième jour : Après une nuit (plus ou moins) réussie dans un hébergement (plus ou moins) convivial, les équipes se rejoignent à Baños. Solange et Hervé, le couple de retraités, arrivent premiers et remportent ainsi l'amulette d'une valeur de 7000 euros. Les derniers sont les copains d'enfance Patrick et Nino, qui ont perdu temps en s'achetant des chips ! L'enveloppe noire, détenue par Chloé dès le début de l'aventure, révèle le pire : l'épreuve qu'ils viennent de subir était éliminatoire. Les copains d'enfance (étrangement très proches) sont donc éliminés. 3,2,1... partez les garçons !
Les moments déjà cultes de Pékin Express !
Cocktail réussi d'aventure, d'imprévus, de compétition et d'humour, ce premier épisode ne nous a pas déçus. La preuve.
On a adoré... la rencontre improbable entre les Indiens et les binômes dès le début de l'épisode, et les exclamations associées : "Mais... c'est quoi ça ? Qu'est-ce que c'est qu'ce truc ? Un Indien ?" (voir vidéo)
On a (beaucoup) ri... de la rencontre entre le couple gay (Fabrice et Nicolas) et la tribu Huaorani (privilège gagné en remportant le premier trek dans la jungle) : après l'étonnement de leur tenue très spéciale (ils étaient nus), Fabrice leur a chanté I should be so lucky de Kylie Minogue ! Une scène déjà culte (voir vidéo).
On a fait preuve d'empathie... pour Hoang l'efféminé qui a dû subir le caractère "particulier" de sa soeur Quyen. D'après l'extrait de la semaine prochaine, elle menacera de "le planter" : sympa les relations de famille !
On a été étonné... de la lenteur de Sabine et Stéphanie : la tante et la nièce n'ont pas compris que dans les pays d'Amérique du sud qu'elles traversent (l'action se passe actuellement en Équateur), on y parle espagnol !
On a compté les points... dans la bataille opposant Jessica et Frédéric, les amoureux d'Internet. Ils se sont clashés parce qu'ils ne trouvaient pas de moyen de locomotion (voir vidéo) ! Idem pour Fabrice et Nicolas qui ont, eux, perdu la carte leur indiquant la route vers Baños : on comprend mieux pourquoi ces derniers se sont séparés à l'issue de l'émission !
Une audience en légère hausse par rapport à la moyenne
Ce lancement n'a pas été décevant pour M6 qui peut se féliciter d'avoir au moins égalé les audiences des éditions précédentes : avec 3,6 millions de téléspectateurs pour 14,7% de parts de marché, Pékin Express était légèrement au-dessus de sa moyenne qui tourne normalement autour de 3,5 millions. Un score convenable pour la chaîne, d'autant que l'émission a dû, quand même, faire face à l'imposant Dr House qui écrase tout sur son passage. Le cynique Gregory House, qui a enquêté sur une infirmière hypocondriaque qui urine vert fluo (c'était le pitch du deuxième épisode), a encore fait ses preuves : 7,3 millions de patients (27 % de PDM) ont attendu de se faire délivrer une ordonnance. Une bonne résistance de Pékin Express, donc.
AJC