Devenue maman en début d'année, le 7 janvier 2012 de son deuxième enfant, un petit Zayed, avec son époux le cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, émir de Dubaï et vice-président des Emirats arabes unis, la princesse Haya de Jordanie n'a pour autant pas l'intention de se ménager et de mesurer son énergie sur la scène publique.
Reconduite fin 2010, dans un climat houleux, à la présidence de la Fédération internationale d'équitation, cette ancienne spécialiste du saut d'obstacles, porte-drapeau de la Jordanie et engagée en jumping lors des Jeux de Sydney 2000, vient même d'accepter une nouvelle mission : la princesse Haya bint Al Hussein, 38 ans, a été nommée mi-septembre ambassadrice de bonne volonté de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). L'organisme se fixe notamment pour objectif de veiller au bien-être animal, évidemment, mais aussi à la transparence sur les maladies animales dans le monde, à la sécurité sanitaire, à la diffusion de l'information scientifique, à la promotion des services vétérinaires...
Autant d'enjeux que la princesse jordanienne, fille de feu le roi Hussein, sera chargée de mettre en lumière, ce qu'elle a commencé à faire avec une première déclaration suivant sa nomination : "L'OIE a un rôle crucial dans la définition des normes et des approches permettant d'améliorer la santé animale dans le monde, plus particulièrement en cette période où la planète est confrontée aux défis du changement climatique, de la mondialisation et de la nécessité de nourrir une population sans cesse croissante. Je suis très honorée que l'OIE m'offre cette possibilité de jouer un rôle actif dans le soutien de ses efforts en faveur d'un monde meilleur et plus sain pour nos animaux."
L'OIE s'est dotée là d'un renfort de choix, compte tenu de l'aura de la princesse Haya, très respectée sur la scène internationale, mais aussi de son expérience et de son énergie : la princesse est notamment ambassadrice de bonne volonté du Programme alimentaire mondial des Nations-Unies (WFP), dont elle est également messager de la paix, nommée en 2007 par Ban-Ki Moon. Au mois d'août, en marge des JO de Londres, on a pu la voir intervenir sur des questions de santé maternelle lors du Global Health Policy Summit, au palais Guildhall.