Sa carrière de femme politique lui vaut depuis toujours d'être confrontée au sexisme des hommes qui l'entourent. Un comportement dont elle a bien conscience, qu'elle dénonce, mais qui ne l'a jamais stoppée dans ses ambitions. Rachida Dati (52 ans) témoigne en ce début du mois d'octobre dans les pages de Marie-Claire comme neuf autres personnalités politiques qui montent au front contre le sexisme. Marlène Schiappa, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'
"Là où le sexisme m'a le plus choquée, c'est quand j'étais enceinte : critiques sur mon âge, la paternité de ma fille...", confie Rachida Dati. La maire (LR) du 7e arrondissement de Paris, députée européenne, ancienne garde des Sceaux a également été critiquée pour ses tenues jugées "trop sexy." "Je souhaitais garder ma féminité et cela m'a été violemment reproché par les mêmes petits marquis qui se battent pour la liberté des femmes dans les quartiers sensibles", s'insurge la maman de Zohra, née le 2 janvier 2009.
Une fois sa grossesse achevée, Rachida Dati a continué à être prise pour cible. Des critiques qui atteignent sa fille : "Si je devais arrêter, ce serait parce que les attaques blessent mes proches. Quand je vois ma fille peinée par les attaques, ça m'atteint."
La maternité de Rachida a, qui plus est, été largement commentée parce qu'elle a impliqué un feuilleton judiciaire. Le tribunal de grande instance de Versailles a désigné Dominique Desseigne comme étant le père de Zohra en octobre 2014 alors que l'homme d'affaires (PDG du groupe des casinos et hôtels Lucien Barrière) de 74 ans avait refusé de se soumettre à un test de paternité.
L'intégralité du témoignage de Rachida Dati contre le sexisme est à retrouver dans Marie-Claire en kiosques le 4 octobre 2018.