Véritable carton plein dans les années 80 au même titre que le film éponyme, qui n'a jamais groové au son de Ghostbusters, générique culte et petit bijou (aujourd'hui) vintage interprété par le non moins célèbre Ray Parker Jr. ? Présente sur toutes les compilations ciné dignes de ce nom, la mythique chanson vient néanmoins de se retrouver au coeur d'une bataille judiciaire sans merci. Près de trente ans après sa sortie, Ray Parker Jr. vient en effet d'intenter un procès dans le but de réclamer les royalties qui, selon lui, lui sont passées sous le nez depuis toutes ces années.
Si ce genre d'affaire n'est pas exactement rarissime dans l'impitoyable industrie de la musique, dans ce cas précis, il s'agit cependant d'un tube planétaire, à jamais indissociable de la mythique saga de Ghosbusters (S.O.S Fantômes, en français), dont le 3e volet (plus ou moins en préparation) pourrait bientôt à nouveau squatter les salles obscures. D'après TMZ, qui rapporte l'information, dans la plainte posée par Ray Parker Jr., ce dernier assure pouvoir prétendre à 75% des revenus amassés aux quatre coins de la planète grâce au succès de la chanson mais révèle n'avoir jamais rien touché ou presque.
Pour plaider sa cause, le chanteur (aujourd'hui âgé de 59 ans) révèle que son générique a même carrément correspond à environ 20 millions des bénéfices rapportés par le film lui-même (sorti en 1984), relatant les aventures des chasseurs de fantômes les plus célèbres de tous les temps. Des sommes astronomiques dont Ray Parker Jr. n'aurait jamais réellement vu la couleur. D'après les documents, obtenus par TMZ, le musicien (vu en 2009 sur la scène de l'incontournable festival de jazz de Montreux en Suisse) réclame ce qu'il estime lui être dû : les conséquents droits d'auteur dont il assure avoir été privé pendant pas moins de trente ans. Ray Parker Jr. pointe ainsi du doigt les célèbres maisons de production EMI ainsi que Sony/ATV Music et demande, selon TMZ, réparation à hauteur au moins de 10 000 dollars. Reste à la justice amérciaine de trancher.