A moins d'une semaine de la sortie de son nouvel opus Talk That Talk (disponible en édition simple et édition deluxe), Rihanna va jouir d'une bien mauvaise publicité dans notre pays en s'attirant les foudres du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).
La plus haute autorité de contrôle des médias français vient d'interdire la diffusion de son nouveau clip, We found love, avant 22 heures sur l'ensemble des chaînes françaises. Cette fois, on n'évoque ni de langage trop cru ou d'images trop torrides pour être visionnées par un jeune public mais des séquences montrant des comportements autodestructeurs. Les scènes de prise de drogue et d'alcool se mêlent à de violentes disputes conjugales. Des images jugées trop trash pour le grand public.
Cette censure partielle n'empêche pas RiRi de faire du premier single extrait de son nouvel album, un véritable tube. We found love est actuellement n°1 des playlist des radios musicales françaises et occupe également la première place des téléchargements légaux en France. Ce n'est pas la première fois que la belle Riri est la cible d'une censure de ce genre en France. En mai dernier, le clip S&M avait été interdit de diffusion avant 22 h.
Rihanna, que le public américain pourra applaudir lors du concert donné en préambule aux prochains Grammy Awards, poursuit son marathon promo à travers l'Europe. Après un passage par les Pays-Bas la semaine dernière, elle était en ce début de semaine en Angleterre. Lors d'un concert donné à la O2 Arena de Londres, l'interprète de Who's that chick a visiblement déçu ses fans.
Arrivée sur scène avec 55 minutes de retard, c'est sous les sifflets du public qu'elle a livré une prestation dans la basse moyenne de ce qu'elle offre en temps normal à son public. Le témoignage d'une fan recueilli par le tabloïd britannique The Sun fait état d'une Rihanna qui "n'était qu'à moitié investie dans son spectacle". Un coup de blues Riri ?
Joachim Ohnona
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