La contre-attaque des héroïnes vidéoludiques se prépare. Alors que le reboot de Tomb Raider sans Angelina Jolie se dessine dans l'ombre, Milla Jovovich reviendra tâter du zombie dans Resident Evil : Retribution réalisé par son mari Paul Anderson, deux ans après le carton de Resident Evil : Afterlife (2010). Et quelques semaines après, la suite Silent Hill : Revelation confirmera l'importance des action women dans le cinéma américain.
Considéré comme l'une des seules franchises viables et potables, Silent Hill revient sans le réalisateur Christophe Gans et le scénariste Roger Avary - condamné à un an de prison ferme et cinq autres de mise à l'épreuve après un terrible accident de voiture. Michael J. Bassett (Solomon Kane) a pris le relais des deux hommes pour adapter le troisième épisode sur console, directement relié à l'histoire du premier film.
L'histoire se déroule six ans après les événements de Silent Hill. Harry Mason (Sean Bean) a élevé sa fille Heather (Adelaide Clemens) loin des terribles secrets de son enfance, qui reviennent la hanter pour ses 18 ans. Aspirée avec son ami Vincent (Kit Harington) dans une dimension parallèlle, elle se retrouve dans la ville fantôme de Silent Hill, là même où sa mère (Radha Mitchell) s'est condamnée pour la sauver des ténèbres. Malcolm McDowell et Carrie-Anne Moss incarnent deux nouveaux personnages au coeur de ce cauchemar très attendu par les fans et autres amateurs d'horreur.
Vraisemblablement moins sobre que le premier film, Silent Hill : Revelation écope d'un traitement 3D pour "renforcer" l'expérience. Les araignés numériques sauteront donc vers l'écran tandis que l'horrible Pyramide Head - lui-aussi de la partie - lancera sa hâche vers le spectateur. Reste à savoir si tout ces élements permettront à la franchise de rester plus intéressante et moins décérébrée que Resident Evil.
Silent Hill : Revelation, en salles le 28 novembre.