Le 11 octobre célèbre la journée des filles et de leurs droits, en plein scandale Harvey Weinstein cette année. C'est dans ce contexte que Lisa Azuelos a organisé la projection de courts métrages pour lutter contre les violences faites aux femmes. À l'origine de la création de l'association Ensemble contre la gynophobie, la réalisatrice française a pu compter sur la présence et le soutien de plusieurs personnalités : les animatrices Sophie Davant et Énora Malagré, mais aussi la designer et décoratrice d'intérieur Sarah Lavoine, femme de Marc Lavoine.
Touchée par les courts métrages projetés au Club 13, à Paris, l'ancienne chroniqueuse de Touche pas à mon poste a partagé son émotion sur Instagram. "Soirée merveilleuse et nécessaire... Tous ensemble contre la gynophobie !!! Merci à @lisazuelos d'être une de ces femmes qui porte ce combat haut et fort... Du coup pour l'occas : 'slogan' #freethenipple ! Soyons fières d'être des femmes. (Et je veux pas plomber la soirée mais N'oubliez pas qu'une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint...)", a publié Énora Malagré.
En mars 2016, Lisa Azuelos expliquait la création du mot "gynophobie" sur le site du Huffington Post. "À la suite d'un colloque sur le féminisme, j'ai réalisé qu'il n'existait pas de mot pour qualifier les violences et les discriminations que subissent les femmes", déplorait-elle. "Gynophobie" provient de l'association de "gyné", la racine grecque de "femme" avec "phobie". Force motrice d'un nouveau mouvement, la réalisatrice exposait alors le rôle de son nouveau projet : "L'association Ensemble contre la gynophobie a pour mission de faire émerger le mot 'gynophobie', de créer un mouvement mondial afin de qualifier et de dénoncer tous les actes de gynophobie, mais également de faire évoluer les mentalités grâce aux films, livres, vidéo-internet, photos, regroupés et diffusés sur la plateforme de mon site."