Ce mercredi 28 août 2024 est un jour important pour Stéphane Plaza. L'agent immobilier le plus célèbre du PAF doit comparaître dès 13h30 devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour des faits de violences sur deux anciennes compagnes. Un procès attendu auquel Stéphane Plaza n'assistera pas. En effet, l'animateur de 54 ans serait en petite santé.
D'après les informations du site Jeanmarcmorandini.com, Stéphane Plaza sera bel et bien absent de son procès. Ses avocats ont fait parvenir au tribunal un certificat médical signé d'une psychologue clinicienne qui déclare le principal intéressé victime "de manifestations dépressives sévères", à savoir "angoisses massives, idées noires, trouble du sommeil", le tout survenu après les accusations qui pèsent contre lui. Au vu de l'état de santé de l'acolyte de Karine Le Marchand, "sa présence au procès n'apparaît pas comme une bonne option en raison du risque de décompensation psychique", apprend-t-on. Et ce n'est pas tout : Stéphane Plaza va si mal qu'il pourrait bien passer à l'étape supérieure. En effet, la psychologue précise qu'une hospitalisation "en milieu protégé serait une option favorable et sécure". Le document précise également que la star a déjà pris contact avec les cliniques concernées.
S'il n'est pas en état pour assister au procès ce jour, Stéphane Plaza pourrait peut-être avoir le temps de se remettre avant une éventuelle nouvelle audience. Car ses avocats Maîtres Hélène Plumet et Carlo Alberto Brusa ont prévu de déposer en préalable deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) ainsi que des exceptions de nullité concernant des questions de procédure, comme l'indique Maître Plumet à l'AFP. Si le tribunal retient l'une ou l'autre des QPC pour la transmettre à la Cour de cassation, le procès pourrait être renvoyé à une date ultérieure. "Nous sommes prêts", assure l'avocate qui compte plaider la relaxe de son client.
Par ailleurs, une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours a été établie pour les deux plaignantes. L'une de ces QPC conteste le mode de calcul de ces ITT. Car cela a une grande incidence. En cas d'ITT supérieure à huit jours, le prévenu encourt jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende. La peine encourue est de 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende pour une ITT inférieure à huit jours.
Stéphane Plaza est poursuivi pour des "violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin" qui seraient survenues entre août 2018 et avril 2022 sur l'une de ses anciennes compagnes, ainsi que pour des "violences habituelles psychologiques par concubin" sur une autre femme entre décembre 2021 et septembre 2022. Des faits qu'il a toujours nié, arguant même qu'il s'agit là de femmes éconduites qui se seraient liguées contre lui. Stéphane Plaza a été victime d'une "enquête à charge" de la part d'une "coalition entre femmes", a confirmé à l'AFP Maître Plumet.
Début août, une autre femme s'est manifestée. Elle estimait avoir été "manipulée" pour témoigner en la faveur de Stéphane Plaza. Ce dernier lui aurait demandé de rédiger une attestation destinée à la justice et assurant qu'elle n'a jamais été témoin "de violence quelconque, ni même de vulgarité" de la part de l'animateur. Un document qu'elle a fourni en septembre 2023 avant de se rétracter le 7 août dernier dans un courrier envoyé à l'avocate de Stéphane Plaza. De son côté, la star dénonce "des accusations aussi graves qu'infondées" et révèle avoir porté plainte contre cette femme pour harcèlement, vol, menaces de mort, cambriolage, change et tentative d'extorsion de fonds. Une enquête préliminaire é été ouverte par le parquet de Grasse. L'intéressée a été auditionnée en garde à vue les 26 et 27 août et sera jugée au printemps 2025.
Stéphane Plaza reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à clôture définitive du dossier.