"Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler." C'est par ce communiqué lapidaire - de nombreux reproches ont d'ailleurs été formulés sur les réseaux sociaux en raison du caractère macho de cette phrase... - , que François Hollande a clarifié sa situation après des jours d'attente depuis la révélation de sa liaison avec Julie Gayet par le magazine Closer. Dans la foulée, tout le passé en tant que première dame de Valérie Trierweiler - qui aurait refusé un communiqué commun - était effacé des sites officiels. Pourtant, la femme bafouée, qui s'est envolée dimanche pour l'Inde, serait loin d'être rancunière.
C'est lors d'une discussion en off autour d'un café en marge de son déplacement en Inde ce 28 janvier auprès de l'association Action Contre la Faim que l'ex-première dame est revenue sur ces dernières semaines, passées entre l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière et la résidence de La Lanterne. Elle dit ainsi se "sentir très bien et heureuse d'avoir retrouvé une certaine liberté", rapporte La Parisienne. Et la journaliste de Paris Match n'est "pas en guerre avec François Hollande", précise-t-elle, ajoutant qu'ils s'appellent encore.
Selon France Inter, Valérie Trierweiler aurait répondu à Nathalie Kosciusko-Morizet, qui comparait cette rupture à "une lettre de licenciement" : "Il n'y a pas eu de préavis, il s'agit d'une rupture." Une rupture dans un climat politique qui selon elle a favorisé cette séparation, comme le rapporte iTélé. "Le pouvoir a cassé notre relation. Si François Hollande n'avait pas été président, peut-être que nous serions toujours ensemble", aurait-elle ainsi déclaré selon la chaîne d'information. Résignée, elle lâche avec une pointe de fatalisme : "C'est la fin d'une histoire, j'en ai eu d'autres. (...) Dix-neuf mois, ce n'est pas beaucoup à l'échelle d'une vie", rapporte une envoyée spéciale d'Europe 1. Au cours de la conférence de presse donnée hier en fin d'après-midi et devant la flopée de journalistes qui l'entouraient, elle a malicieusement déclaré : "Je vous remercie de vous intéresser au problème de la malnutrition en Inde, c'est la troisième fois que je viens dans ce pays. La première fois, c'était comme journaliste, la deuxième comme première dame et aujourd'hui... [après un petit silence, NDLR], qualifiez-moi comme vous voudrez", faisant clairement comprendre qu'elle s'en moquait éperdument !
Actuellement à Bombay avec Action Contre la Faim pour le lancement de la fondation Fight Hunger, Valérie Trierweiler a tenu à réaffirmer qu'elle s'était rendue sur place non pas en tant que première dame, mais en tant que citoyenne engagée. "Je me sens très bien ici, ce voyage était programmé depuis six mois et envisagé depuis un an, pour rien au monde je n'aurais failli à cet engagement", a-t-elle indiqué, alors qu'elle s'est entretenue en privé ce mardi matin avec des experts de la lutte contre la malnutrition.
"Cela ne me dérange pas que l'on m'appelle 'ex-première dame', je l'ai été. C'est important qu'il y en ait une à l'Élysée", a-t-elle encore expliqué durant cet entretien d'une heure et demie avec les journalistes présents en Inde, rapporte RTL. Comme le montre son voyage en Inde, elle aimerait poursuivre dans l'humanitaire, tout en continuant le journalisme. Mais loin de la politique... : "Ça ne m'intéresse plus et me dégoûte même un peu. Je suis vaccinée [de la politique], on ne mesure pas à quel point il y a de la trahison et de l'hypocrisie, on prend des coups sans l'avoir demandé, ce ne sont pas mes codes."
L'avenir pour Valérie Trierweiler ? "Forcément je vais bien aujourd'hui mais dans un mois, qui sait." Retour prévu en France, mercredi...