Biographie
- Naissance : 19 février 1960, Londres
- Âge : 64 ans
- Signe astrologique : Verseau
- Résidence : Angleterre
Elizabeth II avait qualifié 1992 d'annus horribilis, à la suite d'une série de contrariétés (incendie du château de Windsor, passage de l'Île Maurice au statut de République et divorces de sa fille la princesse Anne et de son fils le prince Andrew). L'implication de ce même prince Andrew dans la terrible affaire Epstein, si elle est confirmée, pourrait bien permettre à 2019 de ravir le titre.
Andrew Albert Christian Howard Windsor est né à Londres le 19 février 1960, de la reine d'Angleterre Elizabeth II et son époux Lord Philip Mountbatten. Il est le second fils du couple et placé, en 2019, huitième dans l'ordre des héritiers potentiels du trône.
Comme il est de tradition dans les familles royales, Andrew se lance dans une carrière militaire et incorpore la Royal Navy à l'âge de 19 ans, en 1979. Il participe à la guerre des Malouines, en 1982, qui oppose l'Angleterre et l'Argentine pour la possession de quelques îlots perdus dans l'Atlantique Sud, à bord du porte-avions HMS Invincible. Puis il change d'affectation pour suivre une formation de pilote d'hélicoptère. Il est promu au grade de lieutenant le 1er février 1984 et nommé aide de camp personnel de sa mère, la reine Elizabeth II. Jusqu'en 1986, il sert en tant que pilote sur le porte-avions HMS Brazen, puis suit une formation de moniteur et sert, en tant qu'officier, sur divers bâtiments de guerre successifs.
En 1999, il est fait commandant et poursuit sa carrière militaire au ministère de la Défense jusqu'en 2001 comme officier de la direction diplomatique de l'état-major de la Marine. Ensuite, il est retiré de la liste des actifs et nommé capitaine honoraire, puis promu contre-amiral honoraire en 2010. En tant que membre de la famille royale, il est nommé également colonel en chef de The Princess Louise Fusilliers (un régiment de l'infanterie canadienne créé en 1869, et nommé en hommage à la princesse Louise, fille de la reine Victoria).
Les enfants de la reine Elizabeth II ont ceci en commun que leurs parcours sentimentaux sont pour le moins agités. Andrew se fait d'abord remarquer aux côtés de Koo Stark, une actrice et photographe américaine que les observateurs et analystes des royals considèrent encore aujourd'hui comme sa seule véritable histoire d'amour.
Andrew connaît Sarah Ferguson depuis son enfance pour la croiser régulièrement dans les événements chevalins, il l'épouse le 23 juillet 1986, à Buckingham Palace, devant le gratin de la noblesse et de la royauté européenne et 500 millions de téléspectateurs. Le couple, qui, à l'occasion de ses épousailles se voit offrir le titre de duc et duchesse d'York, aura deux filles, Beatrice d'York (1988) et Eugenie (1990). Mais le scandale éclate quand la rousse duchesse est photographiée en train d'embrasser un autre homme, d'une façon qui laisse peu de doute sur la teneur de leur relation. Andrew et Sarah Ferguson se séparent en 1992 et divorcent en mai 1996. Mais curieusement, depuis, ils continuent à vivre ensemble et apparaître quasiment comme un couple lors des innombrables occasions officielles qui sont le lot des membres de la royal family.
En tant que membre de la famille royale d'Angleterre, et chargé de diverse missions économiques, Andrew a la responsabilité de rencontrer et élaborer des accords avec divers chef d'Etats et autres responsables de conglomérats dans des pays exotiques. Cela peut se faire de façon transparente, mais le nom d'Andrew est plusieurs fois cité dans des affaires qui l'entachent. Il est question de corruption, de relations avec des dictateurs au Kirghizistan, au Kazakhstan, à Bahreïn, en Azerbaïdjan, et de vente d'armes peu claires avec ces individus assez peu démocrates, avec lesquelles Andrew affiche des amitiés jugées douteuses.
Mais cela n'est rien à côté du retour, lors de l'été 2019, de son nom dans l'affaire Epstein. Le prince Andrew est en effet accusé d'avoir profité de l'amitié du milliardaire Jeffrey Epstein, qui s'est suicidé peu après avoir été incarcéré, pour se voir offrir par celui-ci des faveurs sexuelles avec une jeune femme mineure alors sous son emprise, Virginia Roberts. Il nie bien évidemment en bloc ces accusations, mais plusieurs victimes du présumé coupable de pédophilie et exploitation sexuelle de mineures ont cité le nom du duc d'York dans cette affaire sulfureuse.