Biographie
- Naissance : 15 août 1950, Londres
- Âge : 74 ans
- Signe astrologique : Lion
Avec son air revêche et sa passion d'une vie pour l'équitation, la princesse Anne, seule fille de la reine Elizabeth II, n'est pas la plus observée parmi les membres des Windsor, la famille royale d'Angleterre. Occupant la quatorzième place dans l'ordre de succession britannique, elle a peu de chances d'hériter du trône un jour et peut se consacrer à ses missions de représentation et s'occuper de ses amis les chevaux.
Anne Elisabeth Alice Louise Windsor naît le 15 août 1950 à Londres, elle est le deuxième enfant de la future Elizabeth II (qui accède au trône trois ans plus tard) après Charles, et de Lord Philip Mountbatten, duc d'Edimbourg. Ses parents étant appelés à des responsabilités conséquentes, c'est d'abord une gouvernante, Catherine Peebles, qui s'était déjà occupée de Charles, qui est nommée responsable de son éducation préscolaire. Quand sa mère est couronnée, le 2 juin 1953, Anne est trop jeune pour assister à la cérémonie mais elle apparaît néanmoins au balcon de Buckingham pour saluer la foule.
Eduquée d'abord au palais, elle intègre une compagnie de scouts recréée en 1959 pour pouvoir socialiser avec des filles de son âge, comme l'avaient fait en leur temps sa mère et sa grand-mère. Ensuite, elle part en pensionnat en 1963. Elle termine ses études en 1968 avec plusieurs diplômes.
En 1970, son premier petit ami est Andrew Parker Bowles, qui deviendra ensuite le premier mari de Camilla Shand, la future maîtresse et seconde épouse de son frère Charles.
Le 14 novembre 1973, elle épouse Mark Philips, ex-officier de l'armée britannique et cavalier émérite qu'elle rencontre lors des Jeux olympiques de Munich en 1972 et avec lequel elle a deux enfants, Peter (1977) et Zara (1981). Le 20 mars 1974, elle est victime d'une tentative d'enlèvement de la part d'un illuminé qui blesse plusieurs personnes de son entourage (chauffeur, journaliste) avant d'être maîtrisé par la police alors qu'il s'apprêtait à échanger la princesse contre une rançon. Condamné à la prison à perpétuité, il est désormais interné en hôpital psychiatrique.
Elle divorce le 28 avril 1992 à la suite de la révélation d'une liaison extra-conjugale de son époux avec une institutrice néo-zélandaise, qui donnera naissance à un enfant illégitime. Anne, de son côté, entretenait déjà une relation épistolaire brûlante avec celui qu'elle épousera en secondes noces le 12 décembre de la même année. Une correspondance publiée en partie dans le quotidien The Sun en 1989 et qui fit scandale, vu la verdeur des propos échangés. Sous son air revêche et coincé et ses chignons austères, Anne d'Angleterre cachait donc bien son jeu !
Selon le rite presbytérien écossais qui autorise le mariage religieux des divorcés, elle s'unit au commandant Timothy Laurence, un officier de marine qui a été de 1986 à 1989 écuyer de la reine.
Depuis sa petite enfance, on sait la princesse Anne uniquement passionnée d'équitation et d'élevage équin. Adolescente, elle suit la formation de la prestigieuse Ecole Espagnole d'Equitation de Vienne, en Autriche. Cavalière émérite, elle fait partie de l'équipe nationale anglaise qui remporte le championnat d'Europe par équipe de concours complet en 1971. Une épreuve qui combine trois compétitions : saut d'obstacles, dressage et cross-country.
Elle est ensuite présidente du Comité olympique britannique et membre du Comité international olympique. De 1986 à 1994, elle est présidente de la Fédération internationale équestre. Mais quand elle ne gravite pas dans les milieux équestres, elle est parmi les membres de la famille royale l'une des plus assidues dans les tâches de représentation, qui l'occupent quotidiennement. En 2016, on a comptabilisé 509 activités officielles, dont 392 en Grande-Bretagne et 117 à l'étranger. Cette présence constante auprès du peuple contribue certainement à l'image très favorable que celui-ci a d'elle, d'autant qu'elle est la plus délurée de sa génération, condamnée par la justice à plusieurs reprises pour excès de vitesse, parce qu'un de ses chiens avait mordu un enfant, etc. Sans parler de son légendaire franc-parler, de son sens de l'économie proche de la pingrerie, de ses chutes (à pied ou à cheval) spectaculaires et de son goût très personnel, pour ne pas dire discutable, en matière de coiffure et de mode vestimentaire.