Le 31 août 1997 restera pour lui un choc immense... Alors qu'il s'apprête à faire sa rentrée scolaire et à retrouver sa mère, Lady Diana, qui doit revenir de vacances passées en France, le prince Harry apprend que celle-ci ne reviendra jamais : elle vient de décéder dans un accident de voiture à Paris, aux côtés de son nouveau compagnon Dodi Al-Fayed. Et laisse derrière elle le jeune garçon, qui doit fêter ses 13 ans quelques semaines plus tard, ainsi que son autre fils, William, à peine âgé de 15 ans.
Frappé de plein fouet par ce décès inattendu, le jeune adolescent voit sa vie se transformer en véritable pandémonium : ne sachant pas vraiment comment gérer son deuil, aux côtés d'un grand frère et d'un père qui essayaient eux aussi de se relever de cette épreuve, celui qui est depuis devenu le duc de Sussex a souvent parlé de ce moment qu'il n'a toujours pas vraiment digéré.
Et il a à nouveau évoqué le sujet ces derniers jours dans le podcast américain de Nikki Scott, qui abordait le deuil de parents morts à l'armée. "Je sais de quoi je parle, moi j'avais 12 ans", a-t-il commencé, avant de raconter avec sincérité comment il l'avait vécu pendant son adolescence. "On se convainc que la personne que l'on a perdue souhaite ou a besoin que l'on soit triste aussi longtemps que possible, pour lui prouver qu'elle nous manque. Puis arrive le moment où l'on réalise qu'elle ne peut que vouloir que l'on soit heureux", a-t-il analysé.
Avant de pousser les jeunes orphelins à parler de leur mal-être : "C'est le plus difficile, surtout pour les enfants. On se dit : 'Je ne veux pas en parler parce que ça me rend triste'. Puis on se rend compte que si on en parle et que l'on célèbre leur vie, alors les choses deviennent plus faciles", a-t-il raconté, en se basant sur son expérience.
Un témoignage qui va sûrement en aider plus d'un à aller mieux... en tout cas, le prince Harry a, quant à lui, réussi à remonter la pente. Désormais jeune papa d'Archie (5 ans) et Lilibet (3 ans) avec sa femme Meghan Markle, il a même trouvé un sens à sa vie en s'occupant des Invictus Games. Une belle évolution dont Lady Diana serait sûrement très fière !