Les semaines passent et Laurie Delhostal continue de se battre contre le cancer avec énormément de courage et d'abnégation. La journaliste de 42 ans en a fait l'annonce le 28 novembre dernier, plongeant dans la tristesse ses nombreux proches et collègues de travail qu'elle possède dans le milieu de la télévision. "Il y a un mois tout juste on m'a dit : 'vous avez un cancer'", expliquait-elle à l'époque, avant de décrire son quotidien : "J'ai découvert les IRM, Pet Scan, le Pac. Plein de médicaments pour ne pas vomir. Le bonnet de water-polo glacé pendant la chimio".
Un quotidien forcément chamboulé par la maladie, mais malgré tout, Laurie Delhostal sait qu'elle peut compter sur le soutien de son compagnon, l'ancien rugbyman Pierre Rabadan, ainsi que de leur fille, Anne-Rose, qui vient de fêter ses 7 ans. Une famille qui l'aide à surmonter les moments difficiles qu'elle traverse, mais certaines périodes sont plus compliquées que d'autres. "La semaine qui vient de s'achever, je suis allée aussi loin que l'on puisse aller avec des traitements qui reviennent inlassablement : en Chine fêter le nouvel an, mais ça tombe bien c'était à dix minutes à pieds de chez moi", écrit-elle le 6 février dernier pour accompagner une photo d'elle dans les rues de Paris, où l'on peut voir des décorations du Nouvel An chinois.
Je suis allée aussi loin également que mon mental ne pouvait le supporter
Affaiblie par les traitements, Laurie Delhostal a vécu des moments très difficiles ces derniers jours. "Je suis allée aussi loin également que mon mental ne pouvait le supporter. J'ai découvert la fièvre sous chimio et je me suis retrouvée claquée, kaput, sur le flanc, rétamée. Moi si gaillarde, j'ai soufflé après deux heures à 39 : 'je crois que j'ai une septicémie'. À l'entame de la troisième nuit, j'ai dit sobrement : 'j'ai envie de crever'", raconte-t-elle, avant de dévoiler le fond du problème : "De profondes analyses plus tard, le verdict tombait : j'avais pris froid. Bref je n'étais pas vraiment beaucoup plus malade".
Une mauvaise passe, mais à la vue du sourire qu'elle affiche sur la photo, Laurie Delhostal s'en est très bien remise. "Cette semaine, pas de voyage exotique ni de vélo sans bonnet, je me contenterai gentiment du combo classique chimio - grève - boulot", conclut-elle.