Marion Cotillard est à l'affiche du film Frère et soeur d'Arnaud Desplechin, diffusé ce mercredi 17 juillet à 20h55 sur Arte. L'occasion de s'intéresser à l'actrice, notamment à son rôle de mère, elle qui a donné naissance à un petit garçon nommé Marcel en 2011, puis à une petite fille du nom de Louise en 2017. Deux enfants qui ont pour père Guillaume Canet. Dans un entretien pour ELLE, en 2022, elle avait pourtant expliqué qu'elle n'en voulait pas.
C'est notamment ce qu'elle avait lancé à un membre de l'organisation Greenpeace, qui se bat pour la protection de l'environnement. "Cette personne a répondu qu'elle comprenait, mais qu'en même temps, si les gens qui, comme moi, étaient parvenus à ce type d'interrogation cessaient d'en faire, la balance ne pencherait pas non plus du côté de la prise de conscience." De quoi la faire réfléchir, donc.
En revanche, une fois maman, ses craintes se sont multipliées. Elle aurait bien voulu alerter son aîné des dangers environnementaux qui menacent notre planète, mais elle a avant tout voulu l'épargner de tout cela, en lui offrant un cadre de vie privilégié : "J'ai protégé mon fils, je voulais pour lui une enfance joyeuse. Je ne voudrais pas, que devant le désastre, il se retourne vers moi et me dise : 'Tu es complètement folle, en fait, de ne pas m'avoir prévenu.'"
Toutefois, Marion Cotillard continue toujours de penser que "ceux qui sont éduqués et vivent dans un pays développé doivent prendre la mesure de leurs responsabilités." Mais chaque chose en son temps, dirait-on. Sans compter que ses enfants semblent déjà, d'eux-mêmes, prendre conscience des choses, eux qui ont notamment déjà "engueulé un inconnu dans la rue", suite à un geste peu écolo.
Pour rappel, l'écologie est un sujet qui lui tient à coeur depuis toute petite. Elle a été sensibilisée sur la question par ses grands-parents maraîchers, très proches de la nature avant l'hyper industrialisation et ses conséquences néfastes. "Avant, je faisais partie des gens considérés comme un peu allumés, hippies, version maison dans le Larzac avec chèvres et peaux de mouton. A 20 ans, je me sentais très seule face à ces questionnements. J'ai ressenti la nécessité de me rapprocher des personnes susceptibles de comprendre mon éco-anxiété de l'époque."
D'où, ainsi, son rapprochement avec ce membre de l'organisation Greenpeace, qui sera donc parvenu à la remettre en question sur le sujet de la maternité.