"J'avais l'image d'une femme très..." : Catherine Deneuve donne son avis tranché sur Bernadette Chirac

Le 4 octobre prochain au cinéma, le public français découvrira sûrement des facettes inconnues de Bernadette Chirac, incarnée à la perfection par l'actrice Catherine Deneuve dans Bernadette. Dans la comédie signée Léa Domenach, la maman de Chiara Mastroianni et Christian Vadim dépeint le portrait d'une épouse trompée mais dévouée et d'une maman au coeur meurtri mais combattante.

Ces facettes de l'ancienne première dame, Catherine Deneuve les a découvertes en se voyant attribuer le rôle. Dans une interview au magazine Paris Match, la star de Belle de jour s'est confiée sur l'image plutôt rustre qu'elle avait de son héroïne : "Je la connaissais de manière indirecte. Je l'ai croisée, mais je ne l'ai jamais rencontrée. Elle s'appelait Bernadette Chodron de Courcelles, avant de se marier, jeune, avec Jacques Chirac. Elle est le fruit d'une éducation et d'une famille classique. J'avais d'elle l'image d'une femme très réservée, avec la réputation d'être dure. Mais je sais bien qu'une image se construit à toute vitesse et correspond rarement à la réalité. Il faudrait s'abstenir de parler des gens que l'on ne connaît pas personnellement."

Si elle affirme ne pas avoir "envie de la défendre", elle comprend beaucoup mieux les épreuves que la maman de Laurence et Claude Chirac a traversées : "Bernadette Chirac était une femme blessée d'être maintenue dans l'ombre car elle est intelligente. [...] Jacques Chirac fait partie de ces hommes importants qui disent des femmes 'Ni avec elles, ni sans elles'. Il ne pouvait pas se passer de son épouse dont le franc-parler était parfois embarrassant pour lui."

Bernadette Chirac, ce n'était pas que le caractère fort et la poigne qu'elle montrait en public. Maman de deux filles, la femme de Jacques Chirac a tout fait pour protéger son aînée Laurence, qui a longtemps lutté contre la maladie avant de s'éteindre en 2016. Une situation qui l'a contrainte de passer beaucoup plus de temps avec Laurence qu'avec Claude, "blessure" dont lui avait fait part sa cadette...