Arielle Dombasle s'est entretenue avec nos confrères de Marie-France vendredi 25 août. L'occasion pour la chanteuse et comédienne de faire un point sur son actualité, elle qui participe régulièrement aux Grosses Têtes de Laurent Ruquier, émission qui vient de faire son retour ce lundi après plusieurs semaines de vacances. Elle sera également à l'affiche dès le 13 septembre prochain du film Les Secrets de la princesse de Cadignan, qu'elle a également réalisé. Un long-métrage inspiré de la nouvelle d'Honoré de Balzac : "Avant Flaubert et le bovarysme, avant Freud et la psychanalyse, avant #MeToo et la libération de la parole, il a brossé le portrait de femmes dévouées, sacrifiées, malheureuses, mélancoliques... qui ont osé sortir du rang, vivre l'audace et le danger de l'aventure amoureuse et en payer le prix."
Quant à son couple avec le philosophe Bernard-Henri Lévy, qu'elle a épousé en 1993, tout va pour le mieux : "J'ai la chance d'avoir trouvé celui, remarquable et vulnérable, qui répond à mes rêves, celui qui me fait me sentir unique, irremplaçable". Pourtant, elle ne lui a jamais donné d'enfant, lui qui en a déjà deux nés en 1974 puis 1980 d'unions précédentes. Ni à lui, ni à personne d'autre, d'ailleurs. Son métier a toujours pris le dessus : "C'est ambitieux d'incarner et de diriger à la fois (...) j'ai toujours su que je serais une créatrice et par une procréatrice (...) Je n'ai jamais désiré être mère. C'est un luxe immense qui confère force, originalité et liberté... Mais prive de l'harmonie, de l'enveloppement de la famille."
Un être singulier
"Je suis néanmoins dans le questionnement permanent sur le sens à donner à mon existence. Cela engendre une pression, une exigence. En m'astreignant à des années de danse, de musique, d'opéra, je me suis donné les armes de ma liberté, a-t-elle ajouté. Pour rappel, ce n'est pas la première fois qu'elle exprime cette pensée. "Je fais partie des femmes qui l'ont choisi, voulu (ne pas avoir d'enfant, ndlr). Des sortes d'éternelles jeunes filles. Pasionaria jamais devenue mère.", indiquait-elle déjà à Paris Match en 2020. Pour le Journal du dimanche, elle se penchait cette fois-ci sur les conséquences bénéfiques de ce choix sur son couple avec BHL :"Sans enfants, nous menons une vie privilégiée d'amoureux et nos conversations sont infinies. C'est voluptueux".
Enfin, pour Voltages, Arielle Dombasle insistait sur ce côté rare qui rend le fait de ne pas avoir d'enfant encore plus beau : "Quand on n'a pas enfanté soi-même, on reste une sorte de fin de lignée. Un être singulier". Un choix qu'elle a donc toujours entièrement assumé.