Interviewée par Bernard Montiel sur RFM, Sofia Essaïdi a évoqué son retour dans la musique avec un potentiel album en préparation. Un projet qu'elle travaille depuis longtemps mais qu'elle a longtemps repoussé par peur de ne pas se sentir capable de revenir dans la musique, quittée à la sortie de la Star Academy.
Elle s'explique : "J'ai eu du mal à m'imposer, à imposer mes choix où j'étais un peu incomprise, je pense que ça arrive à beaucoup d'artistes et c'était très douloureux et c'est pour ça qu'à un moment donné il a fallu que j'arrête. J'ai pas pu faire autrement que d'arrêter en disant : 'je ne veux pas souffrir, j'aime trop la musique, il faut que j'arrête' et puis je reviendrai le jour où je serai plus libre de pouvoir faire la musique que j'ai envie de faire parce que cette liberté là je ne l'avais pas. Et je n'ai pas réussi à rentrer dans un moule dans lequel on aurait bien aimé que je rentre. C'est aussi simple que ça".
Un projet "qui se prépare depuis longtemps" comme elle le confie à l'animateur de 66 ans. "Je n'ai jamais complètement lâché. Après c'est vrai que je commence à peine maintenant à me sentir capable de pouvoir y retourner parce que ça a été quand même un peu douloureux. Il a fallu du temps".
J'ai hâte !
Un retour à la musique qu'elle attend avec impatience et dont elle se languit comme elle l'a déclaré sur RFM : "J'ai hâte, j'ai hâte de faire ça et c'est vrai qu'en faisant Les Enfoirés cette année j'ai retrouvé le micro, j'ai vu à quel point ça me fait vibrer, j'ai adoré ça. C'est vrai que j'ai mis ça de côté ces dernières années mais là je n'ai qu'une envie, c'est vrai, c'est d'y retourner !"
Pour rappel, Sofia Essaïdi avait participé à la saison 3 de la Star Academy présentée par Nikos Aliagas sur TF1. À l'époque, elle n'avait alors que 19 ans. Éliminée en demi-finale face à Elodie Frégé, elle avait confié avoir vécu un "rêve" pendant quatre mois au château de Dammarie-les-Lys. "Au début, c'était très compliqué avec les caméras. Je suis très pudique. Je me rappelle qu'il y avait des endroits où il y avait un buisson. Quand je n'étais pas bien j'allais pleurer là-bas (...) Mais à ce moment-là, je ne voulais pas être vulnérable. Ce n'était pas possible. J'étais une machine de guerre", avait-elle révélé.