La Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques, ou COP26, a pris fin le 13 novembre 2021 à Glasgow en Ecosse dans une ambiance grave, marquée par les larmes de son président, le Britannique Alok Sharma. Les yeux remplis de larmes et la voix tremblante, l'homme politique de 54 ans n'a pas réussi à cacher son émotion lors de la fermeture de l'événement destiné à établir un pacte pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète.
Dans son discours de clôture, Alok Sharma, très ému, a déclaré être désolé en expliquant qu'il comprenait la profonde déception, mais en ajoutant qu'il est "vital" de protéger ce texte. Dans l'accord, il était question d'accélérer les efforts vers une sortie du charbon sans système de captage et stockage de CO2 et des subventions inefficaces pour les énergies fossiles, tout en reconnaissant le besoin de soutien vers une transition juste. Mais cette version de l'accord a été modifiée en dernière minute pour ne pas appeler à la suppression mais la diminution de la consommation de charbon, sous la pression de l'Inde et de la Chine.
L'accord final s'engage seulement à mettre en place un dialogue de Glasgow entre les parties, les organisations concernées, et les parties prenantes pour discuter des modalités de financement. Les 196 pays de la COP26 ont donc adopté un accord qui n'est pas jugé à la hauteur de l'urgence par les associations de défense de l'environnement. Le Premier ministre britannique lui-même, Boris Johnson, trouve de son côté que tous les pays n'ont pas fait les efforts attendus pour avoir un accord climatique plus ambitieux. De quoi appuyer la colère de l'activiste Greta Thunberg, ulcérée par le greenwashing de cette réunion internationale.
Ce n'est pas la première fois qu'Alok Sharma se montre aussi ému. En 2017 après l'incendie de la tour Grenfell composée de logements sociaux à Londres qui a fait 80 morts, il s'était montré fortement affecté devant le Parlement du Royaume-Uni. Des images que le Daily Mail avait dévoilé il y a quatre ans.