André Manoukian est un touche-à-tout. L'artiste multi-casquettes a accordé un entretien confidences au magazine Public, l'occasion pour l'ancien juré de la Nouvelle Star de revenir sur son expérience de huit ans dans l'émission de M6. Et moins que l'on puisse en dire, c'est qu'il a définitivement tourné la page des émissions de télé ! "Honnêtement, je pense qu'aujourd'hui ça ne serait pas perçu de la même façon. L'époque est policée et Dove pense que les réseaux sociaux viendraient foutre la m*. [...] Je préfère prendre le bon côté en allant y découvrir des talents musicaux. Question langage, je n'irais plus que le physique aujourd'hui. En revoyant certaines images, je me suis choquée de moi-même. MeToo a changé notre manière de voir les choses, et c'est tant mieux !", a expliqué celui qui avait auditionné Julien Doré. D'ailleurs, il l'assure : si la Star Academy le contactait pour devenir coach, il refuserait ! "Je dirais non ! [...] Moi, je suis bien là où je suis", a-t-il assuré.
"Où", justement... c'est toute la question ! En effet, on a du mal à suivre le quotidien à 100 à l'heure d'André Manoukian : écriture, musique, scène, comédie... Le mari de Stéphanie Manoukian ne s'arrête jamais. Et ce n'est pas ses allers-retours entre Chamonix et Paris qui risquent d'arranger les choses : "Je suis toujours en train de courir entre Paris et Chamonix. Ma femme Stéphanie déteste Paris, moi j'adore l'effervescence des capitales.", a-t-il expliqué. Une routine intense, dans laquelle celui qui n'a pas réussi à donner le virus de la musique à ses enfants semble pourtant avoir trouvé son équilibre.
Il arrive parfois qu'on ne se voie pas pendant deux ou trois semaines
En couple depuis "plus de vingt-cinq ans", André Manoukian plaisante en disant tromper sa passion avec sa femme Stéphanie. Une image amusante qui révèle la réalité de son quotidien rythmé entre Paris et Chamonix. Celui qui se dit ne "pas du tout" être fêtard apprécie ses moments de solitude dans son appartement du Marais, quartier très vivant de la capitale. "C'est un quartier qui est formidable lorsqu'on est seul car il y a plein de terrasses et on peut parler jusqu'au bout de la nuit", a-t-il confié à nos confrères.
Mais alors qu'il "adorerait passer des nuits avec des potes à discuter et écouter de la musique", il est bien souvent rappelé à sa réalité. "Je travaille trop", a-t-il avoué. Pour cause, une journée-type avec André Manoukian est un vrai défi ! Piano le matin "pendant au moins une demi-heure", puis, si concert il y a [une centaine par an a-t-il précisé], il "file à la gare avec [son] vélo pliant". En effet, il faut réussir à le suivre !