Alizé Cornet a révélé une information ce mardi 28 juin en conférence de presse qui a fait l'effet d'une bombe dans le monde du tennis. Tout a commencé lorsque la 37e mondial a été interrogée sur les forfaits de Marin Cilic et de Matteo Berrettini, contraints de quitter Wimbledon (NDLR : Grand Chelem Londonien) après des tests positifs à la Covid-19. La sportive de 32 ans a décidé alors de faire un parallèle avec l'organisation de Roland Garros, le tournoi parisien qui s'est déroulé du 22 mai au 5 juin dernier. Elle a ainsi révélé l'existence d'un foyer épidémique pendant la compétition, qui aurait été volontairement passé sous silence.
"Le Covid, maintenant, c'est rentré dans les moeurs. Il y a les vaccins. Il y a toujours eu des blessures et des maladies. À Roland-Garros, il y a eu une épidémie de Covid-19 et personne n'en a parlé. Dans les vestiaires, tout le monde l'a eu et on n'a rien dit" a déclaré la Niçoise, devant les journalistes totalement stupéfaits par ce qu'ils venaient d'entendre.
"On a peut-être toutes eu la grippe, trois symptômes, la gorge qui gratte et on joue, tout va bien. À Roland-Garros, il y a dû avoir quelques cas et ça devait être un accord tacite entre nous. On ne va pas s'auto-tester pour se mettre dans la merde. J'ai vu des filles porter des masques parce qu'elles ne voulaient pas le refiler... Mais je n'en dirais pas plus" a t-elle poursuivi. Pour rappel, la pandémie de la Covid-19 a particulièrement perturbé l'organisation des tournois de tennis depuis qu'elle a émergé en 2020, entre isolements des joueurs, annulations de tournois et clusters.
Certains joueurs ont même refusé de se faire vacciner contre le virus, provoquant alors certaines interrogations quant à la façon de gérer les tournois. C'est le cas du numéro 3 mondial Novak Djokovic, qui a raté l'Open d'Australie en début d'année, faute de ne pas avoir présenté de passeport vaccinal en règle. Il avait tout de même réussi à participer à Roland-Garros en mai dernier puisque la directrice du tournoi Amélie Mauresmo avait jugé qu'en "l'état actuel des choses, rien ne s'oppose à sa participation".