Les victimes de cyberharcèlement sont malheureusement encore beaucoup trop nombreuses. Dans Ça commence aujourd'hui, vendredi 10 février, Faustine Bollaert s'est intéressée à ce fléau en recevant trois femmes devenues la cible des haters. L'artiste Hoshi a notamment pu raconter son calvaire qui a commencé il y a trois ans et qui l'a plongée dans une grande dépression. Et c'est également Mathilde qui s'est exprimée sur le plateau de France 2.
L'ancienne candidate de la saison 4 de The Voice en 2015 est quotidiennement attaquée sur les réseaux sociaux depuis maintenant 8 ans. La raison ? Son physique. Mathilde est en effet victime de grossophobie et reçoit de violents messages. Elle se souvient encore du tout premier, qu'on lui a envoyé suite à sa participation à The Voice. "Le premier message que je vois, sur Twitter, adressé à moi, [c'était] : 'Quand je te vois, j'ai envie de vomir'", a-t-elle rapporté à Faustine Bollaert. Un premier message qui a ouvert la porte à beaucoup d'autres.
Malheureusement, Mathilde n'a aucun moyen de se défendre face à ses bourreaux virtuels. Et pour cause, la grossophobie n'est pas encore punie par la loi comme elle l'explique. "Insulter quelqu'un sur la base de son apparence physique ou de son surpoids n'est pas caractérisé par la loi". Les haters ont alors le champs libre. "Ils s'engouffrent dans ce tunnel de manque légal de recours. (...) Un groupe Facebook est même dédié à mon cyberharcelement, où ils m'appellent 'Fathilde' et 'Grasthilde'", a-t-elle découvert. Seule alternative pour la chanteuse : "porter plainte pour injures, pour harcèlement de meute, bien que ce soit très compliqué".
Malgré tout, Mathilde est bien décidée à continuer de s'exposer comme elle le souhaite sur ses réseaux sociaux, soutenue par des fans fidèles et bienveillants. "Ça ne m'arrête pas. [...] J'ai une communauté incroyable derrière, des gens qui écoutent ma musique et aussi la responsabilité d'être résiliente", a-t-elle conclu.