Il a davantage l'habitude que l'on parle de lui pour son travail, que pour sa vie personnelle. Mais, dans le cadre d'un nouveau projet professionnel, Thierry Marx a fini par se laisser à quelques confidences sur son couple avec Mathilde de l'Ecotais, une photographe et designer avec laquelle il fait équipe à la vie comme au boulot.
Thierry Marx est à l'honneur ce jeudi 16 mars 2023, dans les colonnes de Gala. Le 2 février dernier, le chef de 63 ans a ouvert un nouvel établissement, le premier qui est gastronomique et engagé. Il a été baptisé Onor et c'est sa compagne Mathilde, une photographe et designer, qui signe le design et la décoration de l'établissement. Tous deux se sont rencontrés il y a dix-neuf ans, grâce à un projet professionnel. L'ancien juré de Top Chef cherchait une personne "qui n'était pas seulement dans l'univers de la photo culinaire, mais qui pouvait imaginer un univers en dehors du cadre de la photographie" pour collaborer avec lui sur son projet Planète Marx.
C'est alors qu'il a fait la connaissance de Mathilde, qui avait conçu des crédences de cuisine uniques pour Alain Ducasse. Et il a eu un véritable coup de foudre professionnel, au point de lui laisser carte blanche. "On a toujours aimé travailler ensemble, parce qu'on s'est connus dans le travail. Il y a cette confiance professionnelle depuis le départ. Et pour tout vous dire, si on devait ne plus vivre ensemble, on continuerait à travailler ensemble", a confié Mathilde de l'Ecotais à nos confrères de Gala. Et son cher et tendre d'ajouter : "On a cette appréciation de la valeur de l'autre qui est en dehors de nos sentiments. C'est important."
Je peux vous l'avouer...
Ainsi, à la vie comme au travail, tous deux sont très complémentaires. Si à l'origine, il venait parler de son projet, Thierry Marx n'a finalement pu s'empêcher d'ouvrir comme rarement son coeur pour parler de sa belle. "Notre vie privée n'intéresse personne, je pense, mais je peux vous l'avouer, si je ne l'avais pas rencontrée j'aurais probablement tourné seul dans mon silo. Mathilde m'a ouvert aux autres, à ceux qui ne sont pas forcément de mon monde d'origine", a-t-il avoué dans un premier temps. Elle lui a aussi fait apprécier les dîners en ville ou lui a "appris à prendre le temps d'un bon repas entre amis", alors qu'il était plutôt du genre à manger sur le pouce.
"Je pouvais m'endormir sur un fauteuil et aller bosser le lendemain. Je me suis adapté et je ne le regrette pas. Ce sont des codes de société que je n'avais pas. Ce n'était pas ma vie, pas mon éducation. L'émotion, ce n'était pas un préalable. On privilégiait l'action à la maison. Je viens d'un milieu modeste, sans effusion de sentiments. Ma vie tournait beaucoup autour du travail, des voyages, des treks, du sport de combat, des copains avec qui je faisais des choses un peu folles. Mathilde m'a installée une vie sociale que je n'avais pas", a-t-il conclu. De tendres déclarations à savourer sans modération.