

À l'instar de l'affaire médiatisée du testament de Johnny Hallyday, le clan d'Alain Bashung est lui aussi au coeur d'une polémique. Depuis plus de deux semaines, la veuve du chanteur décédé le 14 mars 2009 est accusée d'avoir mis la main sur l'héritage de son époux. Sur le site de Paris Match, Chloé Mons a décidé de briser le silence et de répondre, point par point, à ses détracteurs.
Sans fard, elle dénonce "des bruits de couloirs assez infamants à [mon] égard". "Depuis neuf ans, j'avais choisi de ne pas donner prise, de rester silencieuse, car c'est une forme de dignité et d'élégance. Mais il y a deux semaines j'ai été attaquée de plein fouet, une nouvelle fois. Donc j'ai décidé de l'ouvrir", justifie l'actrice et chanteuse française.
En avril 2013, Arthur Bashung, fils du chanteur français et de Chantal Monterastelli, avait intenté un procès à sa belle-mère. Le jugement a prouvé qu'Alain Bashung n'avait pas déshérité son fils comme ce dernier pensait alors le croire. C'est en tout cas ce que martèle Chloé Mons : "On voit notamment, dans le jugement rendu par le tribunal, à qui a été distribué l'argent. Il n'est pas allé qu'à moi. Dans ce jugement, il est intéressant de voir que les termes du testament sont repris. Ce sont des phrases qu'Alain avait écrites, c'était sa volonté. Personne n'a été déshérité, Alain a été extrêmement équitable avec tout le monde."
Ne comprenant pas pourquoi cette vieille histoire est ressortie en plein scandale Hallyday, Chloé Mons s'est souvenue d'une époque "épouvantable et nauséabonde". Elle n'hésite pas à attaquer Arthur, qui l'a poursuivie en justice "pour réécrire l'histoire". "Cela touche au mythe d'Adam et Eve. Eve a tendu la pomme, c'est elle qui incarne le péché, et donc ils sont chassés du paradis. Nous vivons dans un monde très bizarre : on dirait qu'à chaque fois qu'un homme tombe amoureux d'une femme, c'est uniquement parce qu'il a été manipulé", croit savoir l'intéressée. Et de rajouter : "Avec Alain, nous sommes tombés amoureux, nous avons vécu une magnifique histoire d'amour, nous nous sommes mariés, nous avons eu un enfant. Et qu'un homme puisse donner son amour à une femme serait scandaleux ! Pourtant voilà, c'est notre histoire, il n'y pas besoin de la salir."
Pour Chloé, "Alain savait très bien ce qu'il faisait". Affirmant en avoir "marre qu'on essaye d'entacher son image", dépeignant un homme qui n'était "ni un sale type, ni un mec irresponsable, comme on essaye de le faire croire en ce moment", sa femme – avec qui il a été marié de 2001 jusqu'à sa mort – se défend de n'avoir "séparé personne" en évoquant le froid entre Arthur et son père. "Quand j'ai rencontré Alain, il était seul comme un chien. Sa relation avec son fils était déjà complexe, voire difficile. Mais c'était leur histoire, je ne peux pas m'exprimer dessus", déclare Chloé Mons à ce sujet.
Insultée et calomniée sur les réseaux sociaux, la veuve explique avoir "décidé de parler" pour sa fille Poppée (15 ans). "Elle vit mal le fait qu'on dise du mal de son père et de sa mère. Ce n'est pas doux, tout cela", a-t-elle déclaré.
En marge de cet entretien, Chloé Mons a publié le 28 février un communiqué officiel ainsi que l'arrêt de la Cour d'appel de Paris datant du 12 février 2014 que nous vous proposons de découvrir en intégralité...