Un ancien participant de L'amour est dans le pré est dans la tourmente. C'est Alain, révélé en 2022 aux téléspectateurs de l'émission de dating présentée par Karine Le Marchand sur M6, qui est confronté à de grands soucis avec la justice. Alors qu'il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Moulins le 29 mai dernier pour pas moins de vingt-huit chefs d'accusation, le verdict a été rendu le 3 juillet dernier.
Comme le révèlent nos confrères de La Montagne, Alain écope de 10 mois de prison ferme, une peine qui pourra être aménagée. Et ce n'est pas tout : l'agriculteur a également l'interdiction d'être éleveur et commerçant. Rappelons qu'il y a quelques semaines de cela, le procureur avait requis dix mois de prison ferme aménageables, 5 000 euros d'amende, la confiscation de la remorque et du véhicule, l'interdiction de gérer et d'exercer une activité indépendante et d'éleveur, de l'interdire de marchés dans l'Allier pendant cinq ans. L'Urssaf réclamait quant à elle 188 000 euros, rappels de contributions et majorations de retard compris.
Mais que s'est-il passé pour que la vie d'Alain bascule ainsi ? L'affaire remonte à bien des années. L'Urssaf, la MSA, la répression des fraudes et même les services vétérinaires ont fait plusieurs contrôles dans sa ferme et sur son étal sur les marchés après divers signalements. En mars 2022, il avait ainsi déjà écopé d'une peine de six mois de prison avec sursis probatoire de deux ainsi qu'une obligation de régler les sommes dues. Mais cela n'a rien changé... Alain s'est encore un peu enfoncé dans ses travers. Au tribunal, il s'est assuré "débordé", "assommé, "surmené". C'est donc ainsi qu'il répond aux nombreux chefs d'accusations qui pèsent contre lui. Parmi eux, le fait de ne pas avoir de registre pour noter les entrées et sorties, les achats et les ventes. Bien qu'il conserve ses factures, il ne déclare pas ses revenus, son chiffre d'affaires ou ses charges. Pas plus que ses bovins, ses hectares ou les heures de son fils qui l'aide très régulièrement sur son exploitation ou sur les marchés. Cela pourrait ainsi s'apparenter à du travail dissimulé.
Et ce n'est pas tout ! Un autre point non négligeable est reproché à Alain : un sérieux manque d'hygièneIl possède de nombreuses poules et alors qu'elles devaient être confinées en raison de la grippe aviaire, elles se déplacent librement. Plus encore, elles ne seraient pas nourries correctement et n'auraient pas accès à l'eau comme elles le devraient. Aussi, Alain aurait vendu des produits périmés depuis 21 ou 27 jours et ses denrées n'étaient pas conservées à la bonne température. Un fait grave puisqu'en consommant ses produits, les clients risquent d'être touchés par la listéria, une bactérie provoquant une infection rare, la listériose. Désormais, tout cela est fini pour Alain puisqu'il n'a plus le droit d'exercer son métier.