L'environnement, la recherche sur les maladies, l'éducation... Les stars s'associent à de nombreuses causes importantes. Les violences faites aux femmes bénéficient également d'influents soutiens. Alexandra Lamy, Laetitia Casta et bien d'autres ont marché à Paris, pour lutter contre le fléau.
"C'est la plus grande marche de l'histoire de France contre les violences" sexistes et sexuelles, s'est félicitée Caroline De Haas, une des organisatrices de l'événement. 150 000 personnes en France, dont 100 000 à Paris (des chiffres du collectif féministe #NousToutes), y ont participé ce samedi 23 novembre 2019. Les manifestants et manifestantes ont bravé le froid et marché pour dire "stop" aux violences faites aux femmes. Une démonstration de force à deux jours de la fin du Grenelle du gouvernement contre les violences conjugales, commencé le 3 septembre dernier (3/9/19, en référence au numéro d'écoute 3919 pour les femmes victimes de violences).
À Paris, les participants sont partis de la Place de l'Opéra, dans le 9e arrondissement, et se sont dirigés vers la Place de la Nation, dans les 11 et 12e arrondissements. De nombreuses personnalités y ont été vues. Les actrices Alexandra Lamy, Laetitia Casta, Marilou Berry, Aïssa Maïga, Julie Gayet, Romane Bohringer (fille de Richard Bohringer) et Muriel Robin, venue avec sa compagne Anne Le Nen, la comédienne et nouelle égérie de GuerlainSonia Rolland, Emma De Caunes ainsi que les présentatrices télé Daphné Bürki et Nadège Beausson-Diagne ont fait le parcours. L'ancienne Ministre de l'éducation et du droit des femmes Najat Vallaud-Belkacem a défilé à leurs côtés.
Vincent Trintigrant, le frère de Marie Trintignant, morte des suites des coups assénés par son compagnon Bertrand Cantat, se trouvait également dans le cortège. Une présence remarquée, alors que le magazine Enquête exclusive doit diffuser dimanche soir sur M6 les images inédites de l'audition du rockeur de Noir Désir après les faits et d'autres révélations.
Depuis le début de l'année 2019, au moins 116 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, selon un décompte et une étude au cas par cas menés par l'AFP.
En France, une femme est tuée tous les deux jours et violée toutes les sept minutes.