Dimanche 24 novembre 2019, M6 diffuse un numéro d'Enquête exclusive consacré à l'affaire Bertrand Cantat et à la mort de Marie Trintignant, survenue dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003. Dans un extrait dévoilé par la chaîne, la mère de la comédienne décédée à la suite des coups violents portés par le rockeur et d'un oedème cérébral fatal, revient sur la journée du drame puisqu'elle en a été l'un des témoins privilégiés.
Marie Trintignant tournait Colette, téléfilm mis en scène par sa mère à Vilnius (Lituanie). Une journée particulière à en croire la maman de la comédienne, qui fait une révélation sur ces quelques heures qui ont précédé le drame. Elle déclare : "Je suis sûre que le matin elle lui a dit que c'était fini. Il y avait tout le temps des disputes, il savait qu'elle ne l'aimait plus et elle le lui avait dit. Le dernier jour de tournage, elle était joyeuse. Elle m'a dit : 'Je me sens libre.' Alors, est-ce qu'elle a repris sa liberté et c'est pour ça qu'il y a eu la suite ?" Une question qui reste en suspens...
Le jour du drame, alors qu'elle se sentait, selon sa mère, heureuse parce qu'elle aurait rompu avec le rockeur, Marie Trintignant dévoilait, le soir venu, un tout autre visage. Nadine Trintignant se souvient du pot organisé à la fin du tournage avec l'équipe : "Elle a été joyeuse toute la journée, elle m'a dit qu'elle allait se changer pour le verre et elle n'arrivait pas. Je vais sur la route et je les vois qui revenaient tous les deux en s'engueulant et je dis 'qu'est-ce qui se passe ?'. Et elle ne dit rien. Ce n'était pas son genre. Je pense que pour la première fois de sa vie elle a eu peur."
Ce que l'enquête a révélé, c'est que la jalousie de Bertrand Cantat et un SMS de Samuel Benchetrit, ex-compagnon de Marie Trintignant et père de son fils Jules (né en 1998), seraient à l'origine de la dispute qui s'est soldée par le décès de l'actrice. La jalousie de Cantat, Nadine Trintignant, tout comme Lio qui l'évoque en formulant de lourdes accusations dans Enquête exclusive, en a aussi parlé dans ce documentaire : "Ils étaient tout le temps à un mètre l'un de l'autre et dès qu'il y avait quelqu'un dans l'équipe qui s'approchait, il la prenait dans les bras."