Dans cette exposition à la mairie du 8e, l'artiste peintre Vanessa Devevre met la femme à l'honneur. Sur des toiles immenses (2,40 m chacune), elle a reproduit des superhéroïnes comme Catwoman, Tomb Raider, Storm Women qui sont tendance et reflètent un nouveau pouvoir dont les femmes ont eu récemment le courage de s'emparer.
Elle a également peint le triptyque de Notre Dame de Paris de 6,30 m, accompagné des textes de Proust, Gérard de Nerval, Victor Hugo, dont elle a peint également les textes. Bel hommage à cette "dame" de France dont l'incendie laisse un souvenir douloureux et vivace. "Je ne cache pas que cela a été très difficile – un vrai travail d'architecte. Chaque dimension a été étudiée dans les moindres détails pour que toutes ces nouvelles toiles s'adaptent parfaitement aux dimensions des murs de la Mairie, à la structure et à l'architecture de la salle d'exposition. J'ai été au maximum de toutes mes capacités, raconte l'artiste, tout en confiant avoir sacrifié une année entière à cette exposition". Sans aucun regret !
Vanessa Devevre avoue s'inspirer de toutes les femmes comme les danseuses du Crazy Horse, dont l'une est la muse et inspiratrice de l'un des tableaux de l'exposition. "J'essaie surtout de rester dans un certain souci d'esthétisme un peu décalé. À travers mon exposition Women, je revendique le droit d'être une femme forte. Ma vision artistique a une volonté de vouloir changer la vision du monde dans les années qui viennent. Elle est l'un des symboles de mon exposition, la fragilité. L'autre étant la puissance représentée par des superwomen capables de se défendre seules, notre futur."
Pour l'occasion, plusieurs figures de la nuit parisienne étaient présentes, comme Tony Gomez, Michaël Winter ou la mondaine Hermine de Clermont-Tonnerre. La maire du 8e arrondissement, Jeanne d'Hauteserre, à l'initiative de ce projet, avait fait le déplacement, tout comme Vincent Baladi, son 1er adjoint. Anne Roumanoff est également venue soutenir ce projet autour de la femme.