Quitter le monde politique, avec le confort de vie qu'offre le cadre de la République, c'est souvent synonyme d'un salaire moins lucratif ; à condition d'être un ancien président, évidemment. Arnaud Montebourg pour sa part ne s'en sort pas si mal puisqu'il frôle le salaire à cinq chiffres depuis qu'il est dans les affaires.
Aidé par son expérience de ministre Redressement productif, puis la reprise tardive d'études supérieures, Arnaud Montebourg fait désormais carrière dans le monde de l'entreprise. Mais le socialiste continue d'axer sa vie autour de la promotion du Made in France. Et ça marche ! "Aujourd'hui, Arnaud Montebourg touche 9200 euros nets par mois via sa holding Les Equipes du made in France, seule structure bénéficiaire pour l'instant", peut-on lire dans les pages de M le Monde. Une structure de deux salariés qu'il a lui-même montée en 2015 avec un apport personnel de 200 000 euros, grâce à ses économies.
L'ancien compagnon d'Audrey Pulvar - actuelle candidate aux élections régionales en Ile-de-France - vend aussi du bien du miel (via Bleu Blanc Ruche, qui s'est offert un beau placement de produit au cinéma) que des glaces bio (grâce à La Mémère) ou des amandes (avec La Compagnie des amandes). Mais, dans le cas de cette dernière activité, "les premiers bénéfices ne sont pas attendus avant 2026". La raison ? Les 50 000 arbres de la plantation du Vaucluse, sur laquelle seront récoltées les amandes, ne pourront être exploités que dans quatre ans.
Arnaud Montebourg, qui a multiplié les associés pour ses différentes aventures entrepreneuriales - de quoi lui donner aussi un peu de temps pour s'occuper de ses enfants et passer du temps avec sa compagne Amina - doit aussi le chiffre de sa holding à une autre activité. En effet, il aide les entreprises qui en font la demande à lever des fonds.
Aujourd'hui, l'ancien homme politique à qui l'on prête de nouveau des ambitions présidentielles pour 2022, gagne donc très bien sa vie. Comme ministre, son salaire était de 9 940 euros bruts par mois et il n'avait pas manqué de rappeler à France Info que cette somme était maintenue pendant seulement trois mois après son départ du gouvernement.