![Brian Boyle avec sa femme Lauren et l'un de leurs deux enfants, photo de profil Twitter.](https://static1.purepeople.com/articles/3/25/19/23/@/3541333-brian-boyle-avec-sa-femme-lauren-et-l-un-580x0-2.jpg)
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Quitter les Toronto Maple Leafs pour les New Jersey Devils et un contrat de deux ans et 5,1 millions de dollars n'est pas le seul rebondissement qu'ait connu cet été Brian Boyle : l'athlète américain de 32 ans vient d'annoncer qu'il souffre d'un cancer.
Très apprécié au sein de la NHL, la prestigieuse ligue nord-américaine de hockey sur glace au sein de laquelle il évolue depuis dix ans, l'ancien joueur des Kings de Los Angeles et des Rangers de New York est atteint d'une leucémie myéloïde chronique, une forme rare de cancer du sang et de la moelle qui peut heureusement être traitée par des médicaments. La maladie semble avoir été décelée à un stade précoce, selon le docteur des Devils, qui a établi ce diagnostic avant le début des camps d'entraînement d'été, auxquels Brian Boyle n'a de fait pas participé.
Le hockeyeur d'1m98 et 111 kilos a réagi avec philosophie et optimisme : "En ce qui nous concerne, a-t-il déclaré en faisant référence à Lauren, sa femme depuis 2014, et leurs deux enfants en bas âge, on est en place. Là, nous avons un bon plan d'attaque et j'ai hâte d'être de retour sur la glace et de recommencer à jouer, pour être honnête. Quand, je l'ignore, mais mon mental est focalisé sur le 7 octobre [date de l'ouverture du championnat, NDLR]. Je n'aime pas manquer des matchs. Mais c'est une chose dont il faut bien s'occuper, nous devons nous en occuper, et c'est à nous de le faire. Avec un peu de chance, la saison se déroulera de manière aussi normale que possible et il n'y aura pas à se poser des questions constamment. Si je suis nul un soir, ce sera parce que j'aurai été nul, pas pour autre chose. Si c'est ça le plus gros souci, alors ce sera une bonne chose."
Boyle, qui a soulevé en 2014 la Stanley Cup avec les Rangers, dit se sentir "presque aussi normal que possible, a des raisons d'aborder cette épreuve avec confiance : non seulement son père Arthur a survécu à un cancer du rein et du poumon, mais il a aussi vu un collègue, Jason Blake, jouer six saisons de plus au haut niveau après qu'on lui a diagnostiqué en 2007 une leucémie myéloïde chronique.